Interview de Daniel Girard, bénévole à l'ELCV et gérant de Vocalisis, partenaire du club |
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M. Girard,
pouvez-vous nous présenter Vocalisis ?
Vocalisis est une structure qui fournit du matériel pour les personnes
handicapées moteur et à destination des personnes atteintes des troubles
spécifiques du langage, souvent résumés sous le nom de dyslexie.
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De
quand date votre attachement pour le basket ?
C’était
neuf mois avant ma naissance ! Mon père était président d’un club de
basket à Châteauroux. J’ai toujours été bercé dans le sport en général et
dans le basket en particulier, mais j’ai gouté à tout. Aujourd’hui je
m’éloigne du basket même
si j’ai une affection pour ce sport. J'ai proposé à mon troisième enfant
de faire un sport collectif…. il a choisi le Basket, et c'est donc ainsi
que j'ai retrouvé mes premières amours. Je l’accompagne sur les matchs et
je m’investit maintenant dans la vie du club.
Vous êtes partenaire et bénévole. Ces deux rôles sont ils forcément
associés dans votre esprit ?
Aujourd’hui c’est un petit coup de pouce que je peux faire pour le club.
Je le fais spontanément. Je donne aussi du temps et un peu de sueur. Cela
m’apparaît comme une continuité naturelle. Les aides techniques pour les
dyslexiques n’existaient pas ou peu il y a deux ans. 8 à 10% de la
population est concernée par ces troubles spécifiques du langage. J'espère
que ces solutions informatiques aideront aussi les jeunes lorsqu'ils ne
seront plus sur les parquets mais sur les bancs de l'école.
Puisque vous êtes bénévole de l’ELCV, quel regard portez-vous sur le
club ?
C’est une grosse structure qui a de grosses ambitions (NDLR à moyen terme la montée en Nationale 1 pour les filles et en Nationale 2 pour les garçons). C’est aussi la
fierté mais aussi la responsabilité d’appartenir au premier club de France
de par le nombre d’adhérents. Lorsque pour la première fois j’ai inscris
mon garçon au club, j’étais très satisfait de l’organisation. Il y avait
un responsable de filière. Les poussins devaient acquérir certaines bases,
complété les années suivantes par des compétences complémentaires et cette
organisation m’a séduite.
La seconde qui m’a sauté aux yeux avant de mettre les pieds au bureau
directeur du club, était l’implication des coachs. Ils donnent beaucoup
d’eux même, ils aiment les enfants et le basket.
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