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Publié le 24 mars 2010 par Gilles Leniau (Webmaster, Membre du Comité et Joueur SM5)XXX visites

JULIE PHAM... UNE HISTOIRE DE BASKET
(Cliquez sur la plupart des photos pour les voir en plus grand)

C'est décidé, elle arrête ! Après 25 ans sur les parquets, elle mettra le 24 avril un terme à une belle carrière de 14 ans en championnat national.

Du baby-basket le mercredi dans le club champion de France féminin où évolue une championne du monde et olympique américaine, jusqu'au poste de meneuse titulaire en N2 à l'âge de 15 ans, de la sélection benjamine départementale à celle de l'équipe de France Junior, de la N1 lors de la fusion de nos clubs locaux à la remontée récente de l'ELCV en N2, et des petits tours par le Racing et Rennes, c'est une vraie aventure humaine et l'histoire d'une passion pour un sport.

Nous allons parcourir avec Julie d'ici le 10 avril, jour de son dernier match à domicile contre Rennes, ces années 1985 à 2010. L'occasion au travers d'une de nos figures emblématiques, de vous faire partager un peu du passé des clubs versaillais et chesnaysiens.

D'ores et déjà, un grand merci et un grand bravo à Julie d'avoir été le leader que l'on connaît sur le terrain et d'avoir contribué à tirer le club vers le haut. Ne doutons pas qu'elle continuera à être, de façon différente, un leader dans ce que nous désirons que l'Entente soit, reste, et devienne. Dans ce qui sera sa nouvelle vie sans les contraintes des entraînements à répétition, les déplacements lointains et certains sacrifices, son expérience, ses valeurs et ses idées seront indispensables pour nous améliorer et nous développer en tant qu'association, et continuer à faire grandir nos jeunes comme elle a déjà commencé. Finalement, ce n'est qu'un début !
 

SOMMAIRE

L'ANNONCE
EPISODE 1 - 1985 A 1987 - LES BABYS DU STADE FRANCAIS VERSAILLES
EPISODE 2 - 1987 A 1995 - LES JEUNES ANNEES AU CHESNAY 78 BASKET
EPISODE 3 - 1995 A 1998 - LE HAUT NIVEAU AU RACING CLUB DE FRANCE
EPISODE 4 - 1998 A 2000 - LE PREMIER RETOUR A VERSAILLES
EPISODE 5 - 2000 A 2004 - DESTINATION RENNES
EPISODE 6 - 2004 A 2010 - LE RETOUR DEFINITIF A L'ELCV
EPILOGUE - MERCI JULIE !
 

L'ANNONCE

Bonjour Julie. Tu viens d’annoncer que c’est ta dernière saison de basket de haut niveau. Pourquoi cette décision avant même la trentaine ?

Julie : Tout d’abord, j’ai pris cette décision car je souffre depuis plusieurs années de blessures aux deux tendons d’Achille et cela me devient de plus en plus difficile de jouer. Il est très frustrant pour un joueur de se sentir diminué sur le terrain même quand l’envie du jeu reste intacte. Il était donc temps pour moi de tourner la page.

Julie : Ensuite, j’avais envie d’envisager d’autres projets plus personnels comme de fonder une famille avec mon ami Philippe qui partage ma vie depuis 11 ans maintenant. C’est donc une belle suite logique pour moi.

Je suppose que la décision n’a pas été facile à prendre, comment te sens-tu à trois matchs de la fin ?

Julie : Il est vrai que c’est une décision qui n’est pas facile à prendre car le basket fait partie de ma vie depuis tellement longtemps que c’est quelque chose de normal pour moi. Mais je dirais que mes sentiments sont partagés. D’un côté, c’est un soulagement de se dire que l’on va arrêter de se faire mal chaque semaine, ensuite je suis contente de mon futur projet de maternité, d’envisager pouvoir passer plus de temps avec ma famille qui tient une énorme place (2 neveux et 3 nièces ça demande un peu de temps…), mes amis qui pour la plupart ne sont pas dans le monde du basket, avoir des vraies vacances d’été… Mais d’un autre côté je sais que l’esprit de groupe va beaucoup me manquer, les rigolades aux entraînements, la compétition que j’adore, le nouveau challenge chaque année. J’espère prendre le maximum de plaisir pour finir et surtout au-delà de ça, gagner le plus de matchs possible pour terminer au mieux cette année qui n’a pas été toujours simple.

Le basket c’est 25 ans de ta vie, c’est ta famille, tes amis... Comment vois-tu la suite pour toi dans le basket ?

Julie : J’ai passé mon BE1 l’année dernière en perspective de l’après joueuse. J’entraîne déjà depuis quelques années et j’adore ça. Même si j’arrête de jouer, je ne me vois pas être éloignée des terrains donc c’est une suite logique pour moi. La compétition restera très présente pour moi mais de manière différente : sur le banc.

Vers quoi te diriges-tu professionnellement ?

Julie : Je prépare cette année un diplôme de Sophro-relaxologue. C’est une activité qui me va bien. Cela me ressemble. Parallèlement, je me lance aussi dans la remise en forme à domicile car c’est quelque chose que j’aime et je sais qu’en arrêtant de jouer, c’est aussi une bonne manière pour moi de me dépenser.

Te reverra-t-on un jour sous le maillot bleu et vert, en réserve par exemple ?

Julie : Pourquoi pas si j’arrive à régler mes problèmes physiques, mais en tout cas entraîneur à l’ELCV ça c’est sûr.

C'est parti ! Pa
ssons en revue ces années et commençons par le début…
 

EPISODE 1 - 1985 A 1987 - LES BABYS DU STADE FRANCAIS VERSAILLES

On devine bien ce qui t’a amené au basket, mais concrètement peux-tu nous en dire dire deux mots ?

Julie : Il est vrai que j’ai grandi dans un environnement très favorable. Mon grand-père « Lulu Lelieu » était le président du Versailles BC. C’était un passionné de basket en tant que joueur mais au-delà de ça, c’était un dirigeant, un arbitre, un OTM, il était très investi dans son club. Il a alors donné la fibre à ma maman, Françoise, qui a joué jusqu’en Nationale 3 à l’époque. C’est alors qu’elle a rencontré mon papa, Philippe, sur les terrains. Mon père était aussi un bon joueur qui a participé à la montée en N2 du Vésinet. Ce n’est que dans les années 80 qu’il est arrivé à Versailles (une équipe composée de nos CTR actuels : Pierre Buteau, Ivano Ballarini, Dominique Richard… ). Mon père et ma mère ne se sont plus quittés. De là, sont nées mes sœurs Hélène et Caroline et enfin la petite dernière : moi. Je me souviens des matchs d’anciens à Richard Mique où nous allions voir papi tirer à la cuillère, et où mon père et mon cousin jouaient aussi. Trois générations réunies… Ensuite, mes sœurs ont commencé le basket très jeunes.
 

Note : Lucien Lelieu, le grand-père de Julie (sur la photo avec Madeleine), est décédé le 16 juin 2007. Revoyez ici l'annonce de son décès et le résumé de son action dans les clubs successifs de Versailles. Sa dernière apparition à Rémilly fut probablement le 2 avril 2006 pour la victoire des SM1 de l'ELCV sur Bihorel pour la montée en Nationale 2.



Encore fallait-il que ça plaise à la « petite puce » que tu étais à quatre ans et qui était peut-être plus prédestinée à faire de la gym ! Comment ça c’est fait ?

Julie : Tout naturellement, je suivais mes sœurs aux entraînements et aux matchs. Je me mettais sur le côté et je dribblais, je shootais tout le temps. Ce sport m’a tout de suite plu. En effet, j’ai commencé par faire de la gym en parallèle du basket. Il parait que j’avais certaines dispositions pour la gym (ma souplesse a disparu depuis) mais lorsqu’on m’a demandé de faire un choix, la question ne s’est même pas posée. Il était important de faire un sport collectif et un sport individuel à ce jeune âge, car ils ne nécessitent pas les mêmes choses, mais déjà toute petite j’aimais le contact avec les autres. J’ai donc choisi le basket avec enthousiasme.



A Rémilly avec Dominique Hetzel, joueuse du Stade et de l'équipe de France

Le club féminin du Stade Français Versailles se trouve être ce qui se fait de mieux en France. Est-ce que tu allais voir des matchs de Nationale 1, as-tu vécu les deux titres de Championnes de France et les campagnes européennes qui se déroulaient à deux pas de chez toi ? Est-ce que ça te faisait rêver ?

Julie : J’étais assez petite à cette époque donc je n’ai pas de grands souvenirs des matchs en eux-mêmes. Par contre, ce qui m’a beaucoup marqué, c’est que mes entraîneurs en baby étaient Denise Curry (championne olympique avec les Etats-Unis) et Dominique Hetzel. Deux grandes joueuses de l’équipe 1 de cette époque. C’était génial. Je me rappelle aussi de Paoline Ekambi qui faisait des distributions de t-shirts et signait des autographes à ses fans. Les jeunes babys offraient des fleurs aux joueuses avant les matchs, c’était vraiment drôle pour nous. On sentait que les joueuses aimaient ce genre d’attentions.

Je ne peux pas dire qu’à cet âge cela me faisait rêver car je ne me rendais pas compte du niveau exceptionnel mais cela me donnait très envie de jouer.

Note : Paoline Ekambi est recordwoman des sélections en équipe de France avec 254 capes entre 1980 et 1993,  et 2321 points. Ici l'article la concernant dans Wikipedia. Elle joua au club avant les deux titres.


Note : Denise Curry, joueuse du Stade Français Versailles lors des années de gloire, est tout simplement une des meilleures joueuses de tous les temps. Elle est championne du monde en 1979 avec les Etats-Unis, puis médaille d'argent en 1983, et surtout championne olympique en 1984 à Los Angeles. C'est la joueuse majeure de l'équipe avec Ann Myers. Ici une photo de la finale olympique (Denise Curry numéro 13).

Elle passe alors neuf ans en Europe et obtient cinq titres nationaux, dont deux avec le SF Versailles en 1986 et 1987.

Initialement pensionnaire de la fameuse UCLA (Université de Los Angeles), le numéro 12 de Denise Curry est définitivement retiré de l'Université à la fin de sa carrière en 1990, le même jour que ceux des légendaires Kareem Abdul-Jabbar (33), Bill Walton (32) et Ann Myers (15). En 1997, elle a été intégrée au grandissime "Hall of Fame" du basket-ball mondial, qui regroupe les joueurs et joueuses ayant marqué mondialement notre sport. Elle est l'une des dix premières femmes à y être entrée. Ici sa fiche du Hall of Fame ! Ici la liste des légendaires Hall of Famers !

Ici l'article sur Denise Curry dans Wikipedia. Elle poursuivait jusqu'en 2009 une carrière de coach universitaire dans son pays.


Denise Curry avec Hélène, Julie et Caroline
 


Julie offre une rose à Denise Curry lors d'un match de Coupe d'Europe à Montbauron


Quelques années plus tard, en 1990, Denise Curry retire elle même son numéro 12 à l'UCLA


Toujours en babys avec Dominique Hetzel


Cinq bougies dans un terrain de basket... C'est certain, Julie est tombée dedans assez tôt !


Françoise Pham, responsable d'équipe, Hélène en bas à gauche, et Julie... la mascotte ?


Julie avec son papa Philippe et sa sœur Caroline

EPISODE 2 - 1987 A 1995 - LES JEUNES ANNEES AU CHESNAY 78 BASKET

En 1987, tu passes du Stade Français Versailles au Chesnay 78 Basket. Peux-tu nous raconter comment c’était le basket au Chesnay il y vingt ans ?

Julie :  J'avais commencé à Versailles par rapport à mon grand-père, mais le Chesnay était un peu plus structuré pour les jeunes. Le club était beaucoup plus petit qu'aujourd'hui, c’était familial mais il y avait de très bons entraîneurs et déjà du bon niveau. Il y avait des animations, des stages, c'était convivial.

Quel était exactement le niveau du club à l’époque, en Seniors et chez les jeunes ?

Julie : Les seniors jouaient en N2 et elles étaient entraînées par Alain Bourreau puis par Françoise Carillon qui est d’ailleurs revenue il y a quelques années afin de faire l’intérim pendant une courte période. Malheureusement, j’étais justement blessée à ce moment et je n’ai pu bénéficier de ses conseils. C’est vraiment un regret car elle a su ressouder notre équipe en perdition et les filles avaient l’air de s’éclater sur le terrain. Pour ce qui est des jeunes, nous avions une équipe cadet en 2ème division du championnat de France où ils ont d’ailleurs terminé champion. L’entraîneur était Jacques Mabil. A cette époque, la génération de ma sœur Caroline était super. Elles étaient en championnat de France benjamine (toute la sélection était chez nous) avec à sa tête Murielle De Raniéri puis Françoise Bertal (ancienne grande joueuse internationale).
L
e président s'appelait Monsieur Montfort, lui et sa femme s'investissaient beaucoup,
 


Tirage au sort de Julie dans les
"Jeux Olympiques" à Pellouard


Les Jeux battent leur plein

De gauche à droite sur la première photo, Murielle de Raniéri (longtemps entraîneur de jeunes féminines), Frédérique Prudhomme et Dominique Clique (Ecole de Basket, ancienne joueuse du Versailles BC en NF3).

Note : Frédérique Prudhomme est une ancienne capitaine de l'Equipe de France, joueuse du Stade Français Versailles, entraîneur de l'équipe première féminine du Chesnay, entraîneur de l'Equipe de France Cadette à l'INSEP. Elle est actuellement entraîneur de l'équipe de Rennes en NF1, dans laquelle Julie joua pendant quatre ans, dont deux ans sous le coaching de Frédérique qu'elle retrouva donc une dizaine d'années plus tard... Ici une interview et une photo récente de Frédérique Prudhomme.


On reconnaît déjà la patte gauche de Julie


Julie en équipe mixte des mini-poussins (90-91) avec Anne Tissier dite "Nanou"


Tournoi mini-poussins à Montigny (1991), avec Nanou, Alain Bourreau (joueur de l'équipe une et entraîneur), et Françoise


Julie et Caroline, chacune sa coupe du tournoi de Montigny

Qui était dans le club au début des années 90, que l'on connaît encore aujourd'hui ?

Julie :  hormis ma famille et Marcel Frénoy, en tant que joueurs du côté féminin il ne reste plus que Delphine Pausé. J'ai passé avec elle de vrais bons moments étant jeune et cela continue aujourd'hui. Elle est toujours restée fidèle au club et elle est depuis quelques années la leader de l'équipe 2. C'est quelqu'un qui représente bien l'état d'esprit d'une association, elle est dévouée, disponible et engagée, elle représente ce qu'est une bonne coéquipière. Chez les garçons je crois que Romain Lenaff était déjà là. Nous trois devons être les plus anciens du club encore en activité.


Quelques dirigeants de cette période...

Debout : Mme Penven, Pascale Frénoy (la fille de Marcel Frénoy), Jean-Yves Radé et Gérard Risolini.

Assises : Christiane Risolini, Françoise Pham, Madeleine Radé et Murielle de Raniéri.


Les poussines 91-92


Le programme d'un stage de Mars 92 animé par Nanou, dans lequel on voit les noms de Julie et de... Romain Lénaff !


Les poussines 92-93, avec à gauche Delphine Pausé, la capitaine actuelle de nos SF2


Présentation des équipes, on retrouve Julie, et Delphine Pausé à gauche


 

Commentaire de Delphine Pausé à propos des poussines : « C'était ma première année de basket et j'ai donc eu l'occasion de rencontrer Julie que je côtoyais déjà un peu dans mon école primaire (elle était en CM2 et moi en CM1 à l'école Mermoz au Chesnay). Sur la première photo il y avait de gauche à droite, moi, Nathalie, Alexandra Fayet (les deux ont arrêté le basket), Julie donc, Stéphanie Joffrain (la fille d'un entraîneur de l'époque, et qui joue actuellement à Vélizy dans la même poule que nous cette année), et Elodie Bertal qui évolue en Ligue Professionnelle à Villeneuve d'Asq. L'entraîneur s'appelait Anne Tissier (on l'appelait Nanou), elle jouait en équipe première (N2 à cette époque). De cette année je me souviens du stage que l'on a fait a Eguzon où je dormais dans la même chambre que Julie, et je me souviens qu'on avait souvent du mal a dormir la nuit alors on discutait. Sinon j'allais souvent chez elle le mercredi avant l'entrainement ! Les années suivantes j'ai eu l'occasion de jouer quelques fois avec Julie: lors de la la saison 1994/95, Julie était surclassée en minimes mais venait jouer des fois avec nous en benjamines. Ensuite nous avons fait l'ouverture du Pôle ensemble et nous avons rejoué ensemble ma dernière année en SF1 (2004/2005) lorsqu'elle est revenue de Rennes. »


Note : Elodie Bertal, à droite sur la photo des poussines 92-93, est l'une des deux filles basketteuses professionnelles de Françoise Quiblier-Bertal (célèbre joueuse de l'Equipe de France et du fameux Clermont Université Club, qui a joué au Stade Français Versailles, et été entraîneur des benjamines France au Chesnay). Elodie évolue depuis plusieurs années en Ligue Féminine, elle est passée dans les clubs prestigieux de Valenciennes et Bourges, et est actuellement capitaine à Villeneuve d'Asq.... Ici une interview récente d'Elodie Bertal, et ici sa fiche Wikipedia.



Stage à Bel Air en Octobre 92, encadré par Nanou, Alain Bourreau et Caroline Pham.


Stage également encadré par Caroline et Hélène Pham. On distingue aussi Delphine Pausé (en rouge) et Romain Lénaff (5ème debout à gauche).


Au stage d'Eguzon dans l'Indre, en Avril 93. Julie, Delphine et Romain sont toujours là.


A Eguzon, photo de groupe avec tout l'encadrement (Hélène Pham, Alain Bourreau, Nanou, etc.)


Commentaire de Romain Lénaff à propos du stage d'Eguzon : « Sur ces photos à part Julie Pham, sa soeur et Delphine Pausé, il n'y a plus personne qui est encore au club (nous sommes des dinosaures !!). Il y a aussi Benjamin Rolland présent sur les photos, le fils de Philippe Rolland, qui était encore au club il y a quelques années.
Concernant ce stage, j'étais en mini-poussins et surclassé en poussins, nous étions partis avec le club et le coach Alain Bourreau, seuls sans les parents c'était la fête.
L'école de basket à cette époque était super et nous faisions beaucoup de stages de perfectionnement au Chesnay, le coach était un véritable passionné, et nous avions une véritable synergie entre tous les jeunes, les bénévoles, les parents et les entraîneurs. C'est sûrement ce qui m'a donné envie de continuer le basket et non pas le hand ou le foot que j'avais pratiqué dans des clubs moins structurés.
A cette époque nous allions voir tous les matchs de toutes les équipes à Bel Air, benjamin France (présents au stage), minimes France, cadets France et bien sur le samedi soir les SF1 en N1B. Les week-end étaient bien chargés !
J'ai gardé de cette époque un super ami (Patrick Amen, présent sur les photos) qui a arrêté le basket en cadets et a repris un peu en Sénior 2 à l'Entente il y a 6 ans, et qui sera mon témoin à mon mariage cet été
. »



Tournoi de Vaulx-en-Velin (1993), avec Alain Bourreau et Nanou.


Les benjamines du Chesnay 93-94...

Autour de Julie, se trouvent d'un côté Nelly, Catherine, Stéphanie Joffrain, et de l'autre côté Rokia, Danitza et Caroline.

L'entraineur est Patrick Pierre.

Cette équipe terminera championne région en 2ème division.
 


Julie intègre la sélection benjamine des Yvelines

Peux-tu nous parler de la sélection des Yvelines en benjamines ?

Julie : C’était le premier contact avec les sélections. C’était sympa mais l’équipe des Yvelines n’était pas très forte… L’ambiance était bon enfant et c’était une fierté d’être sélectionnée. On s’amusait bien pendant les tournois et même si l’on avait toutes envie de gagner, c’est vraiment le plaisir qui prédomine à cet âge. La vraie performance vient plus tard.
 


En Mai 94 : Claude et Michel Joffrain, Murielle de Raniéri, Françoise Pham et Christiane Risolini.


L'équipe de N2 du Chesnay, avec Caroline Pham, la coach Françoise Carillon et avec Julie, Catherine Maggiacomo.


Julie, surclassée, intègre les minimes France du Chesnay 94-95...

Les entraîneurs sont Michel Joffrain et Patrick Pierre. La responsable d'équipe est Françoise Pham.

Les joueuses de haut en bas et de gauche à droite : Nelly, Rokia, Danitza, Danièle, Anna Clavel, Stéphanie Joffrain, ?, Catherine, Julie, ?, Caroline.

Michel Joffrain est actuellement dirigeant à la Celle-St-Cloud.

Anna Clavel jouera ultérieurement en NF1 au Stade Français Versailles.

EPISODE 3 - 1995 A 1998 - LE HAUT NIVEAU AU RACING CLUB DE FRANCE

Le départ du Chesnay correspond-il à un besoin d’accéder à un niveau que le club ne pouvait pas t’offrir ?

Julie : Effectivement, j’avais envie de jouer en championnat de France et le Chesnay ne pouvait pas m’offrir cette opportunité. Mais je savais que j’y reviendrais. J’ai toujours fait mes choix étant jeune par rapport à ce qui serait le mieux pour moi sportivement. Mais il est vrai que tout ceci n’aurait pas été possible sans l’aide de ma maman qui a fait le sacrifice de m’accompagner aux entraînements et aux matchs jusqu’à Paris. Elle a toujours été très investie dans mon parcours. Au Racing, elle était déjà la responsable de l’équipe minimes : elle prenait les stats, s’occupait des autres joueuses comme une vraie maman. Je sais que si elle n’avait pas fait tout cela, je n’aurais pas eu ce parcours. Je l’en remercie vraiment.

Pourquoi le Racing Club de France et non pas le Stade Français Versailles ?

Julie : A ce moment là, je pense que c’était le mieux pour moi. Le contact que j’avais eu à Versailles ne m’avait pas trop plu alors que madame …. La présidente du club était formidable. Même si l’ELCV est MON club, à chaque fois que j’ai été jouer ailleurs, le club en question est devenu mon club aussi, du moins pour les années que j’y ai passées. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, à cette époque, le Racing était vraiment un club familial avec des dirigeants très présents et très sympas.

Match Levallois-Antibes en Avril 95. Julie en présence de son joueur préféré David Rivers, et de Stéphane Ostrowski (ex-Limoges et équipe de France)... Le haut niveau donne des idées !

Quel souvenir as-tu du championnat de France minimes au Racing et notamment du beau parcours la seconde année ?

Julie : C’était vraiment une année exceptionnelle !!! L’équipe était super sympa et Eric Klein (le coach) a été quelqu’un qui a beaucoup compté pour moi et ceci tant sur le plan du basket que sur le plan humain. Il m’a montré que l’on pouvait obtenir beaucoup des joueurs sans être très autoritaire et justement en créant des liens avec eux. De plus c’était pour moi le premier vrai titre avec une équipe. Nous avons terminé vice championne de France, un parcours génial surtout que tout ceci n’était pas au programme. Mais nous avions une belle équipe et nous avons travaillé dur. De plus, je me rappelle que les joueuses de l’équipe 1, qui ne jouaient pas très loin du lieu des finales, avaient fait le déplacement pour venir nous encourager. C’était super pour des jeunes de notre âge de voir que les anciennes se mobilisaient pour nous.
 
Les Minimes du RCF 95-96
Championnat de France

Entraîneur : Isabelle ?
Aide-Entraîneur : Carlos Dos Santos

Responsable d'équipe :
Françoise Pham


Les Minimes du RCF 96-97
Vice-championnes de France derrière Strasbourg
Finale à Châlons-sur-Saône

Entraîneur : Eric Klein
Aide-Entraîneur : Carlos Dos Santos

Responsable d'équipe :
Françoise Pham

Avec la sélection minimes d’Ile-de-France, tu commences à goûter à un niveau intéressant. Tu avais des objectifs particuliers à cette époque pour la suite ?

Julie : A cette époque, il est clair que je voulais jouer à un bon niveau en nationale. J’ai eu la chance d’être surclassée avec l’équipe 1981 qui était entraînée par Pierre Buteau. C’était sympa mais dur car j’étais plus jeune, pas très grande et pas très physique. Mais cela m’a aguerrie pour l’année d’après avec ma catégorie d’âge. L’année suivante nous avions une très bonne équipe ce qui nous a permis de terminer 3ème de France. D’ailleurs l’entraîneur en chef était Jacqueline Cator, CTR de l’époque mais surtout qui avait eu aussi ma maman en sélection… Un podium qui avait beaucoup d’importance pour moi d’autant qu’à la suite de ce tournoi, une première sélection en équipe de France était à la clé. Je voulais vraiment en faire partie !!! C’était chose faite et j’étais très heureuse.

A gauche la sélection Minimes Ile-de-France 96-97, troisième au tournoi inter-régions derrière le Lyonnais et les Pyrénées. Julie pendant le match contre la Provence.

A droite, les stagiaires de 23 pays sélectionnés pour l'European All Star Camp Adidas (Juillet 97). Julie rencontrera de grands coachs, des joueurs NBA (Joe Dumars...), des joueurs de Pro A (Delaney Rudd de l'ASVEL), Daley Thompson (champion olympique de décathlon)...


Tu intègres l’équipe première du Racing en N2 (une vraie deuxième division car la LFB n’a été créée que l’année suivante) à 15 ans et en première année de cadette, c’est sans doute un record ! Quelle était ta place dans le groupe ?

Julie : Cette année là je faisais aussi partie du pôle espoirs à Eaubonne, qui venait d'être créé. C’est pourquoi l’entraîneur de la N2 du Racing voulait me donner ma chance et me faire travailler. A la base, je devais évoluer petit à petit dans le groupe car mon poste de meneuse demande une gestion qui n’est pas toujours évidente lorsque l’on n’a que 15 ans. Mais voilà, la meneuse titulaire s’est blessée gravement au genou au 3ème match et j’ai donc été propulsée tout de suite en meneuse titulaire. Une grande chance pour moi. L’adaptation s’est plutôt bien faite car Eric Klein était devenu assistant en équipe 1 et il m’a beaucoup aidée à devenir une vraie meneuse. L’entraineur qui était Doudou Vanax (ancien grand entraîneur de l’époque) m’a beaucoup appris car j’ai vite pris conscience qu’il fallait que je fasse évoluer mon jeu car ce que je faisais en minime ne passait pas forcément en senior N2. Il y avait quand même une grosse différence de philosophie de jeu mais je me suis adaptée. D’ailleurs, cette année là, j’ai retrouvé Paoline Ekambi dans la même équipe que moi !!! Elle avait le double de mon âge mais tellement de choses à apprendre aux jeunes. C’était juste drôle de se souvenir que j’allais la voir jouer quand j’avais 5 ans. C’était une bonne année qui m’a vraiment beaucoup apporté.

On m’a parlé d’une belle performance à Evreux, peux-tu nous en dire plus ?

Julie : A Evreux, ils avaient l’habitude d’élire un MVP à la fin de chaque match. Ce jour là, j’ai fait un très bon match et j’ai donc été élue meilleure joueuse. C’était super pour moi qui n’avais que 15 ans et qui volais pour un jour la vedette à Paoline Ekambi, que j'avais donc retrouvée dix ans plus tard...


L'équipe du Racing de 97-98 en NF2.
Entraîneur : Vanags Indulis.
Aide-entraîneur : Eric Klein.
A droite, la présentation du match à Evreux.
    Les filles du Pôle Espoirs d'Ile-de-France à Eaubonne (Val d'Oise), sous la responsabilité de Stéphane Rollée. On retrouve Delphine Pausé, toujours au Chesnay !

EPISODE 4 - 1998 A 2000 - LE PREMIER RETOUR A VERSAILLES

Et te voilà à Versailles pour deux ans en N1, une année avec le Stade Français, et une année avec l’ELCV après la refonte complète des clubs du Chesnay et de Versailles. Qu’est-ce qui explique ce retour et comment ça se passe sportivement, tu prends les rênes de l’équipe ?

Julie : A la fin de mon année en N2 au Racing, Gaétan Le Brigant était l’entraîneur de Versailles. Il m’a proposé de venir à Versailles en N1. L’occasion ne pouvait pas se refuser d’autant que c’était un retour aux sources. Le projet était très intéressant et je savais que c’était un entraîneur qui ne me laisserait pas sur le banc juste pour une question d’âge. Il avait fait un pari de prendre quelqu’un de si jeune mais il l’a fait dans un esprit de progression. La 1ère année fut très riche car nous avons fini au final four, synonyme de montée en ligue. Nous avons échoué aux portes mais c’était génial pour moi de vivre ça. L’équipe avait beaucoup d’expérience avec des joueuses telles que Chantal Descoins que j’ai d’ailleurs retrouvée l’année dernière, dix ans plus tard. Mon rôle principal était juste de progresser, d’écouter les conseils, de me donner à fond quand je rentrais sur le terrain. A cette époque, je rentrais chaque soir de l’entraînement en disant à ma mère : « j’ai appris un nouveau truc aujourd’hui ». Il n’y a rien de mieux pour un joueur. J’étais une jeune qui voulait juste progresser et jouer. La deuxième année fut plus difficile et nous sommes redescendues, mais mon choix de partir n’avait rien à voir avec cela. 

Le Stade Français-Versailles 98-99
(Nationale 1B).

Entraîneur : Gaétan Le Brigant.

Stéphanie Bodela, Anna Clavel,
Géraldine Bertal, Catherine Maggiacomo, Caroline Millos, Anne Bérard, Amélie Laguerre, Manu Lefever, Julie Pham, Chantal Descoins, Bernadette Pommier.
Après la fusion des clubs,
la première équipe de l'ELCV 78 Basket,
en 1999-2000 (Nationale 1B).

Entraîneur : Gaétan Le Brigant.

Stéphanie Boleda, Catherine Maggiacomo,
Elodie Bertal, Elodie de Fautereau, Gaël Lebourhis, Lionel Voisin (kiné), Chantal Descoins, Stéphanie Belinguier, Julie Pham, Bernadette Pommier, Manu Lefever, Yeta Telle.

Note : Géraldine Bertal est la soeur aînée d'Elodie dont nous avons parlé plus haut, l'une des deux filles basketteuses professionnelles de Françoise Quiblier-Bertal. Formée à Rambouillet puis au Chesnay entre 1992 et 1995, elle évolue en Ligue Féminine depuis 1999 et a évolué également à l'étranger. Elle est actuellement une des joueuses majeures de Lyon en NF1, après une année de maternité.... Ici une interview récente de Géraldine Bertal, et ici sa fiche Wikipedia.



Lé sélection française junior en Slovaquie en Juillet 99 (entraîneur Pascal Pisan).

Cette période c’est aussi l’équipe de France Junior, on veut en savoir plus sur cette expérience, raconte-nous !

Julie : C’est une expérience assez étrange car mes sentiments sont partagés. J’ai appris vraiment beaucoup de choses techniquement. Les entraînements étaient très intéressants mais très durs. En stage, on s’entraînait trois fois par jour, c’était vraiment beaucoup pour moi qui jouais certes en N1 mais  je m’entraînais peu par rapport aux autres en centre de formation ou à l’INSEP. En dehors de ça, c’était vraiment très différent de l’ambiance des sélections régionales. Personnellement, je n’ai pas apprécié l’état d’esprit général. A cet âge, j’avais un petit problème avec l’autorité lorsque celle-ci n’était pas justifiée et cela m’a valu quelques altercations. Mais bon c’était un honneur de porter ce maillot et je pense que cela m’a forgé un caractère qui m’a permis d’évoluer plus vite. Ceci dit j’ai tout de même fait de belles rencontres comme par exemple avec ma coéquipière actuelle Perrine Le Leuch. C’est à ce moment là que je me suis rendue compte que je voulais jouer au basket à un bon niveau mais que je ne voulais pas m’y investir totalement et ne faire que ça. Je voulais vivre d’autres choses en dehors du basket et j’ai donc fait des choix.

 

EPISODE 5 - 2000 A 2004 - DESTINATION RENNES

Ensuite, tu fais tes valises pour Rennes et pour tes études.

Julie : Le coach de Rennes était Hervé Coudray. Il m’avait rencontrée en championnat et il cherchait une meneuse pour son équipe. Il m’a alors proposé de venir jouer pour lui. J’avoue que si mon copain n’habitait pas à Rennes, je pense que je n’aurais pas sauté le pas car je suis tellement proche de ma famille que cela me faisait un peu peur. Mais je savais qu’en partant là bas, je ne serai pas seule entre mon copain, mes beaux parents, et Fred Prud’homme qui m’avait vue grandir au Chesnay. Je suis donc partie.
 

L'Avenir de Rennes 2000-2001

L'Avenir de Rennes 2001-2002





 

 

 

 

Parles-nous de ces quatre années en Bretagne et en N2.

Julie : Quatre années exceptionnelles sur tous les plans. Au niveau de mes études, j’ai fait STAPS où j’ai obtenu ma licence. C’était vraiment une ambiance géniale, très différente de l’état d’esprit parisien. Ici les gens étaient calmes, de bonne humeur. Découvrir plein de sports différents était très enrichissant. Et puis des souvenirs mémorables de soirées étudiantes chaque jeudi car c’est une tradition à Rennes, c’est une ville étudiante et je peux vous dire que ce n’est pas une rumeur.

Côté basket, Hervé m’a vraiment pris sous son aile quand je suis arrivée. Il m’a fait confiance et a continué à me faire progresser. C’était une nouvelle vision du basket, un peu plus américaine et c’était donc génial de découvrir encore. L’équipe était vraiment forte. Nous avons même fini invaincues à domicile avec seulement 3 défaites sur la saison. Mais trop pour accéder à la N1. J’ai été super bien accueillie. Un club vraiment très familial où les bénévoles étaient omniprésents (un responsable d’équipe en or (Pierrick) qui nous préparait d’excellents gâteaux).

Puis au bout de deux ans, Frédérique Prud’homme a repris l’équipe. J’étais super contente car elle incarne tout ce que j’aime chez un coach. Deux années identiques sur le plan sportif, toujours de très bons résultats et une ambiance parfaite avant, pendant et après les matchs au foyer où nous faisions de grosses fiestas jusque tard dans la nuit.
Cet épisode restera dans ma vie un grand moment qui m’aura fait beaucoup grandir.
 

 

 

 

 

 

 


Gardes-tu un bon souvenir de cette époque, as-tu pu apprécier la Bretagne ?

Julie : Même si certains moments ont été plus durs que d’autres, je garde vraiment le meilleur. Si j’avais pu transposer ma famille et mes amis en Bretagne, je l’aurais tout de suite fait car la vie est plus douce en Bretagne.

Julie dans la presse rennaise...
 

 

 

 

 

 

 

 

EPISODE 6 - 2004 A 2010 - LE RETOUR DEFINITIF A L'ELCV


Et enfin c’est le retour à Versailles il y a six ans. Qu’est-ce qui prédomine comme impression, entre le retour dans la famille mais devoir jouer en N3, un niveau en dessous ?

Julie : Même si j’ai adoré vivre à Rennes, ma famille me manquait trop. Il fallait que je rentre. Je ne voyais pas mes neveux et nièces grandir, je ne vivais plus les moments privilégiés avec ma famille et cela ne me plaisait plus. J’ai donc décidé de rentrer à Versailles avec Philippe. Il est vrai que je n’étais pas très emballée par le fait de jouer en N3 mais le projet de monter était tout de même intéressant. Eric Klein m’avait proposé de revenir au Racing en N2 mais j’avais envie de revenir à Versailles et d’essayer de faire quelque chose de sympa. Cela me tenait à cœur. A ce moment de ma vie, je n’ai pas pensé niveau de jeu mais j’ai plus pensé avec le cœur et j’ai eu raison.

Note : bien vu Julie ! Peu de temps après, le Racing Club de France, devenu le Lagardère Paris Racing, fermait définitivement sa section basket et son équipe première pourtant en Nationale.


Note : en 2004, l'ELCV est présidée par Marcel Frénoy qui était président du Chesnay avant la fusion.

Qui connaissais-tu de l’équipe que tu rejoins ?

Julie : Je ne connaissais pas beaucoup de joueuses à part bien sûr Delphine Pausé et Elodie de Fautereau, et aussi Nadège Monschau par l’intermédiaire de ma sœur Hélène. J’avais passé des vacances avec elle et on avait de suite accroché. Je connaissais aussi Virginie Valibus par l’intermédiaire de mon autre sœur Caroline. De connaître peu de monde n’était pas un problème, c’est le jeu. C’est justement sympa de rencontrer de nouvelles personnes.
 

Commentaire de Nadège Monschau, capitaine de l'ELCV jusqu'à son arrêt en 2007 : « La première fois que nous nous sommes rencontrées, c’était par l’intermédiaire de sa sœur, Hélène, et Juju n’avait encore qu’une quinzaine d’années. Nous nous sommes recroisées plus tard, en vacances, et nous avons bien accroché. Alors c’est dire si j’étais ravie qu’une fille aussi cool rejoigne notre équipe… Et quand j’ai découvert (très vite, un entraînement a suffi !) ses incroyables qualités de joueuse, alors là, c’était l’extase ! Julie possède une intelligence de jeu, une facilité à distribuer des caviars et une adresse fabuleuses. Mais c’est surtout une coéquipière modèle, qui s’investit toujours à fond, qui sait mettre en valeur ses partenaires, et qui prend soin à ce qu’une bonne ambiance règne dans le groupe. Pour mettre l’ambiance, Juju est d'ailleurs vraiment numéro 1. Elle est très drôle et très espiègle. Jouer des mauvais tours et multiplier les facéties, c’est son passe-temps favori. Or, à l’époque, j’étais l’une de ses victimes préférées : combien de fois j’ai dû ramasser mes affaires éparpillées aux quatre coins de Bel Air, ou retrouver mon sac à main gribouillé de choses impubliables sur internet… Julie est également une parieuse invétérée : je ne sais pas combien de paquets de bonbons j’ai dû lui payer en trois saisons. Mais c’est vrai que j’étais un peu folle de me mesurer à elle, surtout au concours de shoot : contre une telle mitraillette, je n’avais aucune chance. Je me souviens encore de la seule fois où je l’ai battue, c’est pour dire ! »



L'équipe 2004-2005 - Archive ici

Dorian Capitolin (Entr. Adjoint), Elodie de Fautereau, Mélanie Sephar, Audrey Alquier, Martha Chrzanowski, Stéphanie Dumont, Virginie Valibus, Vanessa Michel, Mickaël Guillaume (Entr. début saison), Elodie Panou, Camille Maffi, Aline Leynet, Delphine Pausé, Julie Pham, Sandra Boucabeille. Absente : Nadège Monschau (cap.).


L'équipe 2005-2006 - Archive ici

Françoise Pham (Resp. Equipe), Stéphanie Renaud, Mélanie Séphar, Janine Houston, Elodie de Fautereau, Patrice Deltell (Entr. Assistant), Christophe Salvi (Entr.), Aline Leynet, Elodie Panou, Sandra Boucabeille, Julie Pham, Nadège Monschau (cap.), Julie Roussel. Absentes : Audrey Alquier, Stéphanie Dumont.
 


L'équipe de la montée en N2 en 2006-2007
Archive ici

Christophe Lefort (Entr.), Mélanie Séphar, Lydie N'Goïe, Christine Yem, Valérie Yem, Delphine Pausé, Lory Mader, Camille Maffi, Julie Pham, Nadège Monschau (cap.), Laurie Ropa, Aline Leynet.

L'équipe 2007-2008 - Archive ici

Christophe Lefort (Entr.), Lydie N'Goïe, Christine Yem,
Stéphanie Eugène, Stéphanie Dumont, Valérie Yem,
Delphine Pausé, Françoise Pham (Resp. Equipe), Julie Pham, Elodie Panou, Camille Maffi, Fanny Rochet, Lory Mader. Absente : Stella Mendy.

L'équipe 2008-2009 - Archive ici

Françoise Pham (Resp. Equipe), Rose-Marie Folly, Lesley Bocquet, Cécile Dancer, Valérie Yem, Perrine Le Leuch, Aurélien Morel (Entr.), Chantal Descoins, Fanny Rochet, Camille Maffi, Julie Pham. Absente : Elodie Panou.

L'équipe 2009-2010 - Archive ici

Françoise Pham (Resp. Equipe), Christelle Morel, Cécile Dancer, Perrine Chanlon, Stéphanie Erin, Aurélien Morel (Entr.), Chantal Descoins, Alexia Dancer, Julie Pham, Romy Laguens, Perrine Le Leuch. Absente : Rose-Marie Folly.

Finalement la montée en N2 c’est pour la troisième année ! C’est une grande satisfaction d’avoir pu ramener le club à ce niveau là ?

Julie : Ca c’est sûr. Ca reste pour moi une super année sur tous les plans. De plus, il n’était pas prévu que nous montions alors la satisfaction était d’autant plus grande. Nous n’avions pas la meilleure équipe de la poule techniquement mais je suis certaine que nous avions le meilleur état d’esprit. D’ailleurs, on en reparle des fois avec les anciennes (Nadège, Aline, Camille…) et on se dit que vraiment c’était une année mémorable où on a pris un grand plaisir à venir s’entraîner semaine après semaine.


En 2007, une équipe soudée qui a réussi des exploits !

L'après match de Gravenchon pour la montée
 
C'est le délire, mousse à rasée et douche pour le coach !

La vidéo de l'après match... quel souvenir !

La voiture du coach se souvient aussi de la montée !

Un problème Julie ?

Le joli délire continue pour les play-offs !

Avec Hélène, toujours très proche de l'équipe première, chaque année. Une ancienne du club elle aussi, une super copine pour la plupart des filles, mais aussi la spécialiste... au delà des stats qu'elle produit, rien ne lui échappe dans un match !
 
Cheveux, chaussettes...
Il fallait oser, elles l'ont fait !

Un petit mot sur cette dernière saison… Est-ce que l’équipe visait la N1 ?

Julie : Ce fut une année un peu décevante. Nous avons fait beaucoup de faux pas mais je dirais que c’est la loi du sport. Nous n’avons pas été assez régulières pour prétendre à une montée en N1. Pour ma part, je ne pense pas que nous avions le niveau pour monter car même si techniquement nous avons fait de très bons matchs contre les grosses équipes, il nous manquait la régularité qui aurait fait de nous une excellente équipe. A l’heure actuelle, il faut être solide pour monter.

Julie la copine, de 2004 à 2010 !

De ces années sur les parquets, qu’est-ce qui te marquera le plus, en bien et en moins bien ?

Julie : En résumé, ce qui m’a marquée c’est le goût de la compétition, l’esprit club que j’ai connu dans chacun de mes clubs et la solidarité de certaines de mes équipes.
En moins bien, je pense que c’est l’usure physique car à seulement 27 ans, j’ai déjà 23 ans de basket derrière moi et mon corps le ressent. Certaine joueuse vont pourvoir jouer très longtemps comme par exemple mes comparses Chantal et Aline mais malheureusement, ce ne sera pas mon cas.

Julie l'éducatrice aussi, toujours prête à donner un coup de main avec enthousiasme, notamment auprès des petits ou lors des événements du club.
 

Julie se met au coaching en 2007
avec les cadettes

Les cadettes 2008-2009...

...championnes des Yvelines !

Les cadettes 2009-2010 en région

Et quelles sont les personnes qui t’auront marquées le plus ?

Julie : Je dirais que les personnes qui m’ont vraiment marqué ce sont certains entraîneurs car c’est eux qui m’ont appris ce que je sais aujourd’hui.
Eric Klein m’a donné les prémices pour pouvoir évoluer plus haut. Il était très à l’écoute de ses joueuses et m’a beaucoup appris sur le respect des autres.
Gaétan Le Brigant m’a donné une vision professionnelle du basket, de la rigueur et m’a donné les outils pour être intelligente sur le terrain.
Hervé Coudray m’a donné confiance en moi. J’ai vu que malgré le niveau d’entraîneur qu’il avait, il préparait de manière très millimétrée ses entraînements et que cela payait chaque semaine. Je me rappelle de ses interrogations sur les systèmes dans les chambres d’hôtels. Il n’y avait pas de place pour le « à peu près ».
Fred Prud’homme m’a montré que l’exigence faisait partie du jeu mais que si on la plaçait de manière intelligente, on pouvait s’éclater tous ensemble dans une super ambiance. C’était un peu comme une tante car elle m’emmenait chez le médecin… et se préoccupait aussi de notre vie. Elle essayait de nous comprendre."baskettement" parlant il n’y a pas grand-chose à dire tellement c’était carré et intéressant.
Avec Christophe Lefort et Aurélien Morel, mes deux derniers entraîneurs à l’ELCV, je me souviendrai toujours des longs moments d’échange en qualité de joueuse à coach, mais aussi d’entraîneur à entraîneur.
Christophe m’a marquée dans ma carrière car c’est le seul coach avec qui j’ai vécu une montée et que cette année là il a su fédérer l’état d’esprit génial qui nous a fait monter.
Enfin Aurélien sera l’entraîneur avec qui je finirai ma carrière et nos moments de partages m’ont autant apporté sur le terrain que dans la préparation au Brevet d’Etat que j’ai obtenu l’année dernière.
Je sais que maintenant que je ne vais faire que de l’entraînement, je vais prendre dans chacun certaines choses qui pour moi sont très importantes quand on a la responsabilité d’un groupe. Chacun a participé à mon évolution.
Je n’oublie pas mes coéquipières qui se sont succédées mais elles sont trop nombreuses pour les citer.
 
Merci Julie d’avoir répondu à ces questions ! Je pense que comme pour moi, ça aura été un plaisir pour beaucoup de découvrir un peu plus la Julie d'avant et aussi la Julie d'aujourd'hui. A bientôt pour d'autres aventures avec la Julie de demain, autrement !

  
Gabriel son neveu, Victoire sa "chouchoute" et tous les supporters de la première génération du Fan's Club, n'oublieront pas Julie, numéro 7 !
 

EPILOGUE... MERCI JULIE !

Le 10 avril 2010, lors de l'avant-dernière journée de championnat, Julie a joué son dernier match à domicile. A cette occasion, s'est déroulée une petite cérémonie pour la fêter et la remercier. Cliquez ici pour voir le déroulement et les photos de cet événement pour Julie !
 

Enfin, le 6 juin 2010 lors de l'Assemblée Générale, votre serviteur a eu le plaisir et l'honneur de remettre à Julie son équipement numéro 7, retiré pour la saison 2010-2011. Julie, ne le laisse pas trop loin, il y aura bien des occasions de le revêtir ! Pourquoi pas un match des "anciennes" un de ces jours ?



FIN (?)

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