Article des Nouvelles des Yvelines du mercredi 15 décembre 2004

Fiche technique : 

Score final : 60 – 57 (mi-temps : 29 – 30), 19 fautes, 11 lancers-francs sur 24, 3 paniers à trois points.
Points : Leynet 14, Sephar 12, De Fautereau 10, Boucabeille 9, Monschau 3, Valibus 3, Dumont 2, Alquier 2, Panou 2, Chrzanowski, Maffi.

A croire qu’on leur a jeté un mauvais sort ! Avec une défaite de seulement trois petits points (60-57) dans ses valises, l’ELCV est encore rentré bredouille... Pourtant, face à la vaillante équipe de Cherbourg, les Versaillaises ont montré un bien beau visage collectif. La rencontre, arbitrée par un tandem impeccable, démarrait même sous les meilleurs auspices : « Notre entame est bonne, avec une circulation rapide du ballon sur la zone adverse, et une défense fille à fille très agressive qui a perturbé notre adversaire, souligne l’entraîneur yvelinois Françoise Carillon. Puis, Nadège Monschau s’est blessée, et, pendant quelque temps, l’équipe s’est désorganisée. Cherbourg en a tout de suite profité pour recoller à la marque. »

La fin du premier quart-temps, qui s’achève sur le score de 14-15, laisse alors présager d’une partie à haute-tension. Pendant les trente dernières minutes, les deux équipes vont en effet jouer au chat et à la souris, sans qu’aucune ne se détache jamais. A la pause, l’Entente mène sa barque (29-30) grâce « à Valibus et à Boucabeille qui assurent la mène, grâce à Leynet (14 points) qui remplit son rôle de tireuse, et grâce aux intérieures qui bloquent bien au rebond et jouent en puissance et en mouvement. » Mais, au retour des vestiaires, le chassé-croisé continue. Cherbourg jouit « d’une période d’adresse très impressionnante », tandis que Versailles peine à trouver la faille en attaque (45-46 à la 30’). Et, dans le sprint final, les bleues pêchent par manque de lucidité : « Nous avons alors joué la peur au ventre. Plus personne n’osait prendre ses responsabilités et le stress a causé notre perte aux lancers-francs... Malgré un match plein et agréable, malgré des progrès visibles sur le jeu collectif, ce sont toutes ces petites erreurs qui nous coûtent le gain de la partie... » Mais les filles de Françoise Carillon ont la "gnac". Et la foi ! Elles rêvent même de s’offrir le plus beau des cadeaux de Noël : une victoire chez le leader, Césaire, dès dimanche prochain...