Les Nouvelles des Yvelines : « L'ELCV reprend piano piano ». |
Article des Nouvelles des Yvelines du mercredi 19 janvier 2005
Fiche
technique :
Score : 62-54 (mi-temps :
40-21), 13 lancers-francs sur 16, 3 paniers
à trois points, 20 fautes.
Points : De Fautereau 11, Monschau 11, Boucabeille 10, Dumont
8, Leynet 8, Sephar 7, Valibus 4, Pham 3, Panou, Alquier.
Sans tambour ni trompette ! Pour sa première
rencontre de l'année 2005, marquée par le
retour de la meneuse Julie Pham sur les
parquets, l'ELCV n'a pas fait de démarrage
en fanfare, mais assuré l'essentiel en empochant
les deux points de la victoire face à Crépy en Valois
: 62-54. En fait, entre la première et la deuxième mi-temps,
ce fut le jour et la nuit, comme l'analyse Bernard
Faure, qui vient de prendre les commandes de l'équipe
: « Notre très bon début de match nous a entraîné
dans une bonne spirale. Pendant les vingt premières
minutes, nous avons dominé à l'intérieur, développé
du jeu rapide, et correctement attaqué leur zone,
en imposant du rythme et en proposant une bonne alternance
dans le jeu. Grâce à notre défense, agressive, nous
avons également pu perturber nos adversaires et ainsi
engranger gains de balle et paniers faciles. »
Dès le coup d'envoi, Elodie de Fautereau,
en scorant 11 points en dix minutes, place
en effet ses coéquipières sur orbite :
24-11 à la fin du premier quart-temps. Puis, Versailles, qui
continue sur le même tempo et révise ses gammes collectives,
regagne fort logiquement les vestiaires sur un écart
conséquent : 40-21. « Mais, après la pause, souligne
le coach, nous ne sommes pas revenus sur le terrain
dans des conditions optimales. Tandis que Crépy haussait
le ton, nous nous sommes quelque peu démobilisés.
Pourtant, nous aurions dû immédiatement en
remettre une couche ! » En effet, les Picardes profitent illico
presto du couac yvelinois, en panne d'adresse, pour recoller
à la marque : 48-40 à la trentième. En fin de partie,
l'Entente retrouve toutefois suffisamment d'harmonie
et d'allant pour s'imposer. « C'est un bon avertissement,
heureusement sans frais, conclut l'entraîneur.
A l'avenir, nous devrons à tout prix être constants
et exprimer nos qualités, qui sont indéniables, pendant
quarante minutes. » La semaine prochaine, à Olivet,
les filles de Bernard Faure tenteront donc de prouver
qu'elles ont bien retenu la leçon...
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