A Rémilly ce soir, l’Entente a fait un pas important vers le maintien en Nationale 3, son objectif principal de la saison, en prenant sa revanche sur Montivilliers. En revenant à égalité au classement avec son adversaire du soir, à une troisième place partagée par quatre équipes, et à toujours à deux points du leader Charenton, les hommes d’Alexandre Mekdoud se sont offerts une fin de saison plutôt orientée vers la première moitié du classement que vers la seconde.

Mais cela n’a pas été facile puisque bien qu’ayant mené pratiquement tout le match, il a fallu attendre la dernière seconde et le coup de sifflet final pour savoir de quel côté la balance allait pencher.

Cette course en tête, l’ELCV l’a du à un premier quart-temps très prometteur, qui lui permit de résister aux velléités de retour de ses adversaires jusqu’à trois minutes de la fin. L’entame fut parfaite (13-3), et le score de 21-16 en cette fin de période conclue par une superbe pénétration ligne de fond de David Guyon, ne semblait pas cher payé pour les normands. On ne comptait pas moins de cinq paniers à trois points du côté bleu et vert, de la part de Joël Guei, Pascal Lucky et Amaury Coubasch.

Le second quart-temps fut plus équilibré, les paniers essentiellement intérieurs de Montivilliers rivalisant avec de nouveaux paniers à trois points de l’Entente (Romain Dubos, Olivier Burnay et Idris Elganari). Le score à la mi-temps reflétait à peu près le même écart : 39-33.

Le début de seconde mi-temps permit à l’ELCV de se donner encore un peu plus d’air, puisque l’écart atteint le maximum de douze points à 48-36. Mais Montivilliers réalisa une excellente fin de troisième quart-temps qui le vit grignoter régulièrement sont retard, d’abord à 54-46 puis finalement à 60-56.

Dans le dernier quart-temps, l’écart repartit un instant à sept points (65-58), avant qu’une belle série de 10-2 des normands leur permette de passer en tête à trois minutes de la fin (67-68). Ces dernières minutes furent très tendues, les locaux reprenant d’abord l’avantage (69-68 puis 71-68) avant que les visiteurs ne le reprennent à vingt secondes de la fin (72-73, le score du match aller et dans le même sens). Sur la dernière attaque des bleus, c’est David Guyon qui prit l’initiative d’une pénétration côté gauche et donnait la victoire aux siens à trois secondes de la fin. Trois secondes insuffisantes pour les rouges, qui, après le temps mort, étaient contraints à un tir très lointain.

On pourra regretter que l’Entente n’ait pu se mettre à l’abri d’un tel final et d’une victoire dans la douleur, mais ce fut un bon match de la part des deux équipes et le succès est mérité contre cette équipe longtemps pensionnaire de la Nationale 2.