Le départ fut très positif, avec une belle circulation de balle et des positions converties notamment par Leila à trois points. Avec 18-8 au premier quart temps (prolongé par 22-12 après 16 minutes), et une opposition faible jusque là, on se disait que la soirée serait bonne. Mais c'est à partir de ce moment que la mécanique se grippat. Les visiteuses renforçaient leur défense, prenaient confiance en attaque et commencèrent à remonter (26-23 à la mi-temps).

Après la pause, les vendéennes passaient devant (33-34) et allaient prendre petit à petit leur distance (38-45 au 3ème quart-temps), bien aidées par les fautes de nos intérieures (quatre rapidement puis cinq lors de leur retour sur le plancher), ce qui réduit complètement les possibilités de rotation (seulement huit joueuses étaient sur la feuille, et Aurore notre cadette n'est pas rentrée en jeu). Pire, Vinko prenait deux fautes techniques sévères pour contestation et était donc exclu. A vouloir remonter, le déficit à la marque gonflait pour se terminer sur un écart de 17 points, inimaginable à la vue de l'entame de la rencontre.

Avec cette défaite préjudiciable contre une équipe concurrente pour le maintien, car c'est bien de cela dont il faut parler, l'ELCV s'enfonce dans ce championnat. Il reste à espérer que les retours progressifs apporteront la solution à ce groupe, qui ne doit rien lâcher et qu'on ne doit pas lâcher !

Au classement, l'Entente devient la seule équipe fédérale sans victoire (avec les espoirs de Calais, mais qui ne comptent pas pour le maintien). La Glacerie reste à la première place après sa victoire à Gravenchon, qui semble disparaître de la liste des outsiders. Saumur, le promu prolifique du début de championnat, cède lourdement au Poinçonnet qui se remet ainsi bien en selle. Trégueux reste invaincu, puisqu'il ne jouera la 5ème journée que fin novembre.