Les Nouvelles des Yvelines : L’ELCV tombe Le Havre |
Article des Nouvelles des Yvelines du mercredi 9 février 2005
Fiche
technique :
Score
final : 47-73 (mi-temps : 28 Ã 42), 14 fautes, 6 lancers-francs sur
11, 4 paniers à trois points.
Points :
Boucabeille 14, Sephar 11, Chrzanowski 10, Monschau 10, Dumont 10, Leynet 5,
Valibus 4, Pham 2, Maffi.
Pour ce 64ème de finale, Le
Havre, une formation de Nationale 2, à dû dire adieu à la Coupe de France.
Son bourreau, c’est l’ELCV. Le jugement dernier a d’ailleurs été sans
appel, tant étaient décimés les rangs normands. La première période, jouée
dans un silence d’outre-tombe, a paru pourtant bien pâlichonne. Les
Versaillaises, un brin fantomatiques, parviennent toutefois à étouffer les
locales : 8-17. Mais c’est dans le deuxième quart-temps que
l’Entente assène le coup fatal. Grâce à quelques missiles assassins et
une volée de contre-attaques, l’ELCV trucide sur place le collectif
havrais. A la pause, la messe semble déjà dite : 28-42.
Au retour des vestiaires, le couperet
tombe. Emmenée par Sandra Boucabeille, qui joue les faucheuses Ã
mi-distance, l’Entente fait une véritable hécatombe : 10 à 22 en dix
minutes. Néanmoins, en fin de partie, alors que Le Havre est à bout de
souffle, la normande Wanf (21 points) guide ses coéquipières vers un dernier
sursaut. Déconcentrées, les Yvelinoises errent alors sur le parquet telles
des zombies, à l’exception de Martha Chrzanowski, qui ne touche plus terre
au rebond (17 prises !) et vampirise la raquette. Le glas sonne alors sur
le score de 47-73. « Nous devons relativiser ce résultat, car
l’opposition était modeste ce soir, souligne l’entraîneur de
l’ELCV. Mais gagner fait toujours du bien au moral. Nous avons
d’ailleurs connu, collectivement, de bons passages, et Sandra Boucabeille a
confirmé son retour en forme. Mais nous ne devons surtout pas nous relâcher,
car, dès que nous jouons seulement à 50% de nos moyens, nous accumulons immédiatement
les déchets. »
Si cette rencontre ne sera pas gravée
dans le marbre, elle témoigne cependant de la résurrection versaillaise. Sur
cette quatrième victoire d’affilée, les filles de Bernard Faure ont
retrouvé la foi. Et espèrent toujours accéder au paradis en accrochant une
deuxième place en championnat, synonyme de montée. Pour leur ascension, le
duel de dimanche prochain, aux Finances, s’avérera vital. Alors, en 2005,
les bleues se seraient-elles trouvé un ange gardien ?
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