Les Nouvelles des Yvelines : Avis de tempête sur l’ELCV |
Article des Nouvelles des Yvelines du mercredi 16 février 2005
Fiche
technique :
Score : 79 –
55 (mi-temps : 47 –
22), 18 fautes, 16 lancers-francs sur 27, 2 paniers à trois points
Points
: Sephar 12, De Fautereau 10, Boucabeille 9, Dumont 7, Valibus 6, Monschau 4,
Pham 3, Leynet 2, Alquier 1, Panou 1.
Un vrai coup de tonnerre ! Après le beau fixe du début de l’année
2005, l’orage qui s’est abattu ce week-end sur l’ELCV a mis fin à tout
espoir de montée au niveau supérieur. Car, dans le derby couperet qui l’a
opposé aux Finances de Paris, Versailles a essuyé un véritable ouragan :
79-55 ! « Nous perdons le match dans la tête, regrette Bernard Faure. Nous n’avons
pas su faire face à l’enjeu en nous mettant trop de pression. Nous ne
sommes jamais rentrés dans le match... ».
Dès le coup d’envoi, les Parisiennes démarrent en trombe, tandis que
les bleues s’effondrent sous une rafale de pertes de balles et une avalanche
de tirs ratés. En un éclair, les Finances, « très adroites, voire
euphoriques », infligent un 13-0. Complètement dans le brouillard en
défense et au rebond, l’Entente laisse alors passer l’averse : 24-11 Ã
la fin du premier quart-temps. Mais le raz-de-marée parisien continue de
faire des ravages, à l’image d’Audrey Dubrunfaut (22 points), qui arrose
les paniers à mi-distance. Face à ce déluge, l’ELCV essaie enfin de se
remettre à flot. « Nous avons commencé à réagir à la quinzième minute,
mais le mal était déjà fait », constate le coach, dépité. A la pause, le
ciel est déjà bien sombre : 47-22.
Mais les supporters versaillais comptent bien sur une embellie dès le
retour des vestiaires. Et, effectivement, pendant cinq minutes, une éclaircie
perce à l’horizon : 51-35. Mais ce rayon de soleil dans le collectif
yvelinois, signé Virginie Valibus, est bien éphémère. Paris, sur un nuage,
continue de faire des étincelles en attaque et anéantit toute lueur d’espoir
: 62-40 à la trentième. Dans la dernière période, l’Entente se contente
alors d’encaisser l’onde de choc. « En deuxième mi-temps, nous avons
fait jeu égal, souligne l’entraîneur. Mais nos adversaires étaient déjÃ
trop installés dans un confort de jeu. » Aujourd’hui dans la tourmente,
les filles de Bernard Faure doivent absolument « rebondir ». Après la
pluie, le beau temps, clame le proverbe. Alors, y aura-t-il plein soleil sur
Versailles dimanche prochain, face à la Glacerie ?
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