Les Nouvelles des Yvelines : L’ELCV l’emporte de haute lutte |
Article des Nouvelles des Yvelines du mercredi 23 février 2005
Fiche
technique :
Score
final : 65-60 (mi-temps : 32-21), 25 fautes (dont une technique Ã
Leynet), 13 lancers-francs sur 20, 6 paniers à trois points.
Points :
Boucabeille 13, Sephar 13, Monschau 11, Valibus 7, Dumont 7, Pham 5, De
Fautereau 4, Alquier 3, Leynet 2, Panou.
Après
la débâcle aux Finances, l’ELCV a remporté une belle bataille face à la
Glacerie : 65-60. Pourtant, les Normandes, deuxièmes du championnat,
n’avaient pas débarqué la fleur au fusil. C’est que l’Entente, miné
par sa dernière débandade, tenait absolument à se racheter, et Ã
grappiller quelques places au classement. Pendant les premières minutes de ce
duel au sommet, c’est toutefois le statu quo. Aucune des deux forces en présence
n’arrive à trouver la brèche dans les lignes ennemies. Jusqu’à ce que
Sandra Boucabeille sonne le réveil de la formation locale. En effet, grâce
à un bombardement intensif à mi-distance, l’ailière yvelinoise permet Ã
ses troupes de creuser une percée : 14-11 à la 10’.
Dans
le deuxième assaut, les blanches, placées sous les ordres de Bernard Faure,
montrent que les performances de son artillerie ne sont pas que de la poudre
aux yeux, mais, au contraire, que cette première offensive pourrait bien
s’avérer décisive. En effet, malgré une petite défaillance au rebond,
l’Entente prouve bien vite qu’elle a toutes les armes en main pour
contraindre la Glacerie à la reddition : 32-21 à la pause. Au retour
des vestiaires, les Normandes n’ont pourtant pas capitulé. Siron, leur tour
de contrôle, met même la raquette yvelinoise à feu et à sang en marquant
29 points. Pendant quelques minutes, c’est Hiroshima à Versailles !
Heureusement, l’ELCV réagit à ce coup de semonce par une succession de
missiles longues portée : 48-41 à la 30’. « Nous avons connu
un troisième quart-temps difficile, mais, en mettant des paniers extérieurs
importants, nous les avons contraint à changer de défense »,
analyse le tacticien Bernard Faure.
En
fin de partie, la guerre de tranchées continue. La Glacerie durcit même sa défense.
Mais, avec Virginie Valibus, intraitable au rebond, et Mélanie Sephar,
imperturbable aux lancers-francs, les blanches disposent d’un bel arsenal
pour l’emporter. « Nous avons été chercher ce match avec les
tripes, se réjouit l’entraîneur. Nous sommes surtout restés
sereins malgré leur pressing et leurs provocations en fin de rencontre. »
Vendredi prochain, en coupe de France, l’ELCV se montrera-t-il toujours
aussi vaillant ?
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