L’Entente a fait une bonne opération en dominant nettement Gravenchon, a égalité au classement avant la rencontre, et en empochant le point-average particulier (défaite de 10 points à l’aller) en cas d’égalité finale avec cette équipe. Mais les résultats de cette journée ne sont pas tous favorables, car Fresnes l’emporte à Bayeux d’un petit point et reste à égalité avec l’Entente, en se plaçant néanmoins devant au point-average particulier après le faux pas de nos joueurs il y a deux semaines dans les Hauts-de-Seine.

Revenons au match... Après un début en trombe de l’ELCV (13-9) avec dix points de Ante Slavica, les rouennais prennent le dessus au rebond et à mi-distance pour mener de huit points peu avant la fin du quart-temps, atteint sur le score de 19-25, les deux équipes faisant preuve d’une bonne adresse.

C’est dans le second quart-temps que les hommes d’Alexandre Mekdoud renversent la vapeur, grâce à l’adresse impressionnante des ailiers (Amaury Coubasch, Pascal Lucky, Olivier Burnay, David Guyon et Joël Guei), alliée à la combativité et réussite de Patrice Beaubois sous les paniers. Gravenchon, moins adroit et moins présent au rebond, prend un sévère 24-11 dans ce quart-temps et se voit mené à la pause 43-36.

Le troisième quart-temps est de la même trempe de la part des bleus, qui, à l’aide de contre-attaques et pénétrations fulgurantes, passent le cap des dix points d’écart (51-40 puis 59-43). Un petit passage à vide en milieu de période permet aux blancs d’espérer (59-51), mais quelques accélérations, dont le panier à la dernière seconde de Joël Guei qui remonte tout le terrain (voir l’un des vidéos), les empêchent de conserver cet écart. Le score au trois quarts du match est de 69-53.

Le dernier quart-temps ne change rien, l’écart reste stable (74-60) puis atteint les vingt points (80-60). Pascal Lucky et Olivier Burnay « arrosent » respectivement à deux et trois points, et le score final garde un ampleur significative : 93-75.

C’est à un match spectaculaire auquel ont assisté les quelques spectateurs présents ayant bravé le froid ou étant tout simplement rentrés de vacances. Contre le leader Charenton au mois d’avril, dans un match qui pourrait être décisif si aucun faux pas n’est enregistré d’ici là à Orléans et Alençon, on espèrera beaucoup plus de monde.