Article des Nouvelles des Yvelines du mercredi 16 mars 2005

Fiche technique : 

 

Score final : 66-62 (mi-temps : 35-35), 27 fautes (deux joueuses éliminées, Dumont et De Fautereau), 3 paniers à trois points, 10 lancers-francs sur 17.
Points : Leynet 14, Sephar 13, Dumont 7, De Fautereau 6, Panou 6, Chrzanowski 4, Boucabeille 4, Pham 3, Valibus 2, Monschau.

Incroyable, mais vrai ! En seizième de finale du Trophée Coupe de France, l'ELCV, sixième de Nationale 3, a éliminé l'Avenir de Rennes, premier de Nationale 2 : 66-62. Même si l'effectif breton était miné par les blessures, cette performance met du baume au coeur aux troupes de Bernard Faure, déçues du championnat. Et laisse aussi présager de bons résultats : "C'était un match test, qui a montré nos failles face à une grosse équipe. Le jeu allait tellement plus vite, les contacts étaient tellement plus durs. Alors que tout était plus costaud que d'habitude, nous avons tout de même su rivaliser", constate l'entraîneur.

C'est donc crispées par l'enjeu, et un peu impressionnées par leurs adversaires d'un soir, que les Versaillaises entament la partie. "Nos débuts ont été timides : nous refusions les tirs, et nous craignions de servir intérieur." Soudain, les Franciliennes lâchent les vannes, jouent un basket bien léché, et parviennent ainsi à maintenir un petit écart : 24-18 à la fin du premier quart-temps. Mais les Rennaises se remettent rapidement dans le bain, grâce aux percées de Le Clech (21 points) et de Morel (14 points), grâce aussi à l'énorme présence de Wolfe dans la raquette (20 rebonds!). "Nos grands points faibles, les balles perdues et le repli défensif, sont alors apparus en pleine lumière". L'Avenir raccroche la wagon au buzzer (35-35), et, dès la reprise, en remet encore une couche : "Nous avons connu un petit coup de mou au troisième quart-temps, nous étions émoussés physiquement, avoue Bernard Faure. Par manque de mobilité, nous ne trouvions plus de solutions en attaque, et nous avons rapidement accusés dix points de retard, qui, nous ont plongés dans le doute." Aline Leynet (14 points), dans un regain d'agressivité offensive, sonne alors le réveil versaillais : "Sa réussite nous a remis dans les rails. Malgré le pressing adverse, nous avons su gérer notre avance sans trop de stress", se félicite le coach. Dans ce flot de réjouissances, un seul bémol toutefois : la blessure de Sandra Boucabeille. Espérons qu'elle sera de retour dimanche pour affronter Franconville...