Article des Nouvelles des Yvelines du mercredi 23 mars 2005

Fiche technique : 

Score : 58-60 (mi-temps : 33-37), 24 fautes (Sephar éliminée), 18 lancers-francs sur 34, 2 paniers à trois points
Points : Leynet 16, Dumont 10, Pham 9, Sephar 8, Chrzanowski 6, Monschau 3, Panou 3, Valibus 2, De Fautereau 1

A couper le souffle ! Alors qu’il ne reste que six secondes à jouer, l’ELCV accuse encore deux points de retard. Remise en jeu pour les Versaillaises. La meneuse Julie Pham remonte le terrain à toute blinde et perce la défense de Franconville pour shooter sur le buzzer. Les cris de déception fusent dans les gradins : l’Entente manque l’égalisation sur le fil : 58-60. Toute la rencontre entre les deux formations franciliennes a d’ailleurs été à l’image de ce sprint final. Pendant quarante minutes, ces adversaires d’un jour sont toujours restées au coude à coude. Pourtant, les filles de Bernard Faure peuvent nourrir bien des regrets tant elles ont manqué d’opportunisme : par deux fois dans le dernier quart-temps, alors que Astier, la tour adverse, avait été éliminée pour cinq fautes, les bleues auraient pu prendre sérieusement l’avantage. Mais n’ont jamais concrétisé. « Nous n’avons pas su saisir l’occasion de passer devant, même sur des paniers apparemment faciles », accuse l’entraîneur yvelinois. Et d’insister : « Notre faiblesse impardonnable aux lancers-francs (18-34 !) nous a coûté cher... »

Pourtant, grâce à l’agressivité de Stéphanie Dumont et à l’adresse d’Aline Leynet (16 points), la partie avait démarré sous de bons auspices : 17-19 après dix minutes. Mais, sans doute par manque de concentration, les Versaillaises deviennent peu à peu beaucoup moins efficaces. « Nous avons pêché surtout dans la défense sur les intérieures et au rebond. Et, par inattention, nous n’avons pas du tout percuté sur tous les changements tactiques... », admet le coach. A la pause, Franconville tient le bon bout : 33-37. Chagriné par son manque de réussite, l’ELCV tentera bien de se remettre dans le match par sa combativité. Mais, ce dimanche, la hargne n’a pas suffi à forcer le destin. Pendant toute la deuxième mi-temps, les bleues s‘efforceront de raccrocher le bon wagon. En vain.

Désormais, les filles de Bernard Faure doivent rapidement passer outre cette déception. Pour terminer en beauté la saison, bien sûr, mais aussi pour continuer à rêver en coupe de France...