Article des Nouvelles des Yvelines du mercredi 6 avril 2005

Fiche technique : 

Score final : 53-54 ( mi-temps : 27-27), 16 fautes, 12 lancers-francs sur 22, 4 paniers à trois points.
Points : Dumont 16, Chrzanowski 8, Leynet 8, Maffi 6, Monschau 5, De Fautereau 4, Valibus 4, Pham 3, Alquier, Panou.

« L’essentiel est sauf ! », glisse Bernard Faure, avant d’ajouter, avec une pointe de déception : « Parfois seul le résultat compte, même si notre prestation est alarmante... » En effet, chez la lanterne rouge, Gravenchon, l’ELCV s’est imposé d’un tout petit point (53-54), au terme d’une rencontre décousue, gâchée par de nombreuses maladresses. Jamais, pendant les 40 minutes du temps réglementaire, les Versaillaises, pour qui cette fin de championnat n’a plus d’enjeu, ne sauront imposer leur statut, leur rythme, leur jeu. Endormies par la défense en zone adverse, les bleues manquent de jus et d’adresse. Et peinent dès le premier quart-temps, malgré le dynamisme de Stéphanie Dumont (16 points), qui « a essayé de remuer le cocotier » : 20-18. « Quand nous manquons à ce point de concentration, nous sommes à la merci d’une équipe comme Gravenchon, pleine de bonne volonté. » La deuxième période dévoile ainsi bien des failles dans le collectif de l’Entente : « Nous avons manqué d’agressivité et d’attention en défense, tandis qu’en attaque, nous n’avons pas su trouver de bonnes relations entre intérieures et extérieures, ni mettre des tirs de loin. » Autre faiblesse, qui d’habitude fait la force de cette équipe : la contre-attaque. « Nous n’avons pas pu jouer vite, fautes de relances performantes. Et pourtant, nous avons dominé au rebond défensif, c’est dire ! » A la pause, le tableau de marque affiche, logiquement, une égalité parfaite : 27-27. Puis, l’ELCV tente de se remettre dans le bain grâce à une presse tout terrain, grâce aussi à la fougue des jeunes Maffi et Chrzanowski. Mais, en face, Debels (26 points) continue de faire des ravages en s’infiltrant dans la raquette. Heureusement, deux tirs primés consécutifs viennent redonner de l’air aux Versaillaises. Et, en fin de partie, l’ELCV l’emporte finalement sur un coup de dés. Bien sûr, avec cette victoire, « tout n’est pas si noir », comme le souligne l’entraîneur, qui s’empresse de conclure : « Le danger, c’est nous. Nous manquons de constance. » Samedi prochain, pour le grand rendez-vous des huitièmes de finale de la Coupe de France, contre Brest, les bleues auront-elles retrouvé un meilleur visage ?