Les Nouvelles des Yvelines : « Finalement, y'a d'la joie... » |
Article des Nouvelles des Yvelines du mercredi 18 mai 2005
Regrets ou joie ? A l'issue de cette saison 2004-2005, les filles de
l'ELCV affichent des sentiments partagés. Des regrets, bien sûr, de ne
pas avoir accroché l'une des deux premières places synonymes de
montée à l'échelon supérieur. De la joie, aussi, de finir dans le quatuor de tête. Car, après une saison aussi mouvementée, marquée par la succession de trois coachs différents à la tête de l'équipe, Michaël Guillaume, Françoise Carillon puis Bernard Faure, le groupe aurait très bien pu s'effondrer complètement. Au lieu de craquer, les
filles ont donc prouvé qu'elles avaient de la ressource, jusqu'à décrocher fianlement une quatrième place au classement, grâce surtout à leur très belle deuxième défense du championnat, mais aussi grâce à leur quatrième attaque. « C'est sûr que nous sommes
déçus, car nous avions le potentiel pour monter, admet Bernard Faure. L'effectif est riche et de nombreuses filles se sont montrées capables de tirer l'équipe vers le haut. Nous avons tout de même payé au prix fort les blessures de joueuses majeures lors de matchs clefs. Surtout, je crois que nous avons manqué de régularité, d'un match sur l'autre, mais aussi parfois au cours d'une même partie, où nous alternions le pire et le meilleur... »
Une inconstance qui s'avère
symptomatique d'une équipe en mal de repères et de confiance. Pourtant, les Versaillaises ont su souvent se montrer solides et solidaires, en championnat déjà, notamment à l'aller lors de la victoire arrachée à Franconville après prolongation, et, au retour, face à des
ténors comme Bihorel ou La Glacerie. Mais c'est surtout en Coupe de France que l'Entente a su tirer son épingle du jeu, en éliminant notamment quatre équipes de Nationale 2, avant d'échouer
finalement avec les honneurs en quarts de finale contre Dunkerque, l'équipe qui finira d'ailleurs par décrocher le trophée. « Nous devons retenir ce que nous avons accompli dans cette compétition, où nous avons fait preuve d'une motivation à toute épreuve, se souvient avec bonheur Bernard Faure. C'est ce tempérament de gagneuses qui
permet à une équipe de monter. Le club est ambitieux, et, la saison prochaine, le groupe devra se montrer solidaire quoiqu'il arrive, se servir de sa cohésion pour apprendre à gagner ses matchs à
l'énergie, notamment à l'extérieur. »
L'ELCV, qui devrait se renforcer à
l'intersaison, n'est donc plus très loin de pouvoir accrocher son rêve. Espérons que le nouveau tandem d'entraîneurs qui va bientôt prendre les manettes saura guider les Versaillaises sur la route du
succès...
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