Article des Nouvelles des Yvelines du mercredi 19 octobre 2005

Fiche technique : 

Score : 70-80 (mi-temps : 39-34), 19 lancers-francs sur 27, 22 fautes (Dumont éliminée ; 1 technique à Dumont, 1 antisportive à Dumont et Monschau), 1 panier à 3 points.
Points : Sephar 15, Boucabeille 14, Alquier 13, Leynet 10, Dumont 7, Pham 5, De Fautereau 4, Monschau 2, Renaud.

« Dommage, regrettait Christophe Salvi sifflet après le coup de sifflet final. Nous avions vraiment les moyens de faire une performance contre une équipe invaincue. » Dimanche dernier, dans les tribunes du Gymnase Bel-Air du Chesnay, la déception se lisait sur tous les visages après la défaite de l’ELCV contre la belle formation de Wasquehal, par 70 à 80. Un score qui ne reflète pas la physionomie du match, tant le gain de la partie s’est joué au bout du suspense. A plus d’une minute de la fin, les Versaillaises ne comptent encore que 4 points de retard. Mais là, une volée de fautes s’abat sur les pauvres bleues, tandis que les Nordistes déroulent tranquillement aux lancers-francs. Dommage... Car l’Entente a longtemps pesé de tout son poids sur la partie. Dès le coup d’envoi, les bleues sont dans le coup, et déploient un collectif bien léché. Mais Wasquehal profite de quelques bévues défensives pour se remettre immédiatement dans le match : 15-17. Dans le deuxième quart-temps, l’ELCV serre alors la vis en défense, notamment grâce à la bonne présence de Sephar et de Alquier au contre. Et, du coup, les contre-attaque pleuvent : Pham distille les caviars, tandis que Boucabeille (14 points) et Leynet (10 points) s’éclatent à la finition. Seule son adresse à trois points (4 en dix minutes) permet alors à Wasquehal de raccrocher le bon wagon avant la pause : 39-34. Mais, au retour des vestiaires, c’est le trou noir. Cette troisième période sera même fatale pour l’Entente. Face au pressing nordiste, les bleues perdent leur lucidité, et multiplient mauvais choix et pertes de balles. En face, Nemmouches à l’aile (25 points) et Kamba (14 points) font des ravages : 50-58 à la 30’. « Quand notre adversaire est devenu plus accrocheur, nous nous sommes retrouvés à bout d’arguments », analyse l’entraîneur. En fin de partie, les Versaillaises, emmenées par Alquier, sortent enfin la tête de l’eau. Mais trop tard... La morale de l’histoire ? Si les Yvelinoises veulent remporter le derby de la semaine prochaine, aux Finances de Paris, elles devront cette fois être à bloc pendant 40 minutes...