Article des Nouvelles des Yvelines du mercredi 22 février 2006

Fiche technique :

Score : 52-50 (mi-temps : 33-21), 17 fautes, 8 lancers-francs sur 16, 4 paniers à trois points.
Points : Boucabeille 13, Alquier 10, De Fautereau 6, Leynet 5, Panou 5, Sephar 4, Maffi 4, Monschau 3, Mader 2.
Absentes pour blessures : Pham, Renaud, Dumont.

Bonjour le suspense ! A deux minutes du coup de sifflet final, le public du Chesnay n’aurait pas misé une cacahouète sur l’ELCV, qui comptait 7 points de retard sur le Ministère des Finances de Paris : 41-48. Tout le monde de croire que les dés sont jetés. En fait, c’est quitte ou double ! Les Versaillaises jouent le tout pour le tout. Elles tentent un coup de poker avec un pressing tout terrain. Résultat des courses : un lay-up de Boucabeille, un trois points de Leynet, et, surtout, un petit "miracle" nommé... Audrey Alquier. Trois fois de suite, la jeune intérieure yvelinoise s’infiltre dans la raquette telle un serpent, et dâme le pion aux parisiennes. En plein dans le mille ! Dans le "money time", l’Entente inflige ainsi un 11-2 du tonnerre, pour s’imposer sur le fil : 52-50. Longtemps pourtant les protégées de Christophe Salvi ont eu toutes les cartes en main pour l’emporter facilement. Au coup d’envoi, Sandra Boucabeille a la baraka. Et, dans son sillage, les bleues sortent le grand jeu : festival de contres, récital de contre- attaques, et adresse des grands soirs (17-10 à la 10’). Dans le deuxième quart- temps, Elodie Panou et Audrey Alquier ont enfilé la tenue de gala. L’ELCV flambe : 33-21 à la pause. Mais au retour des vestiaires, la roue tourne. Versailles peine à trouver la parade face à la zone parisienne. La selection des tirs est toujours juste, mais l’adresse n’est plus au rendez-vous. Tandis que les visiteuses, elles, ne manquent plus la cible (5 paniers à trois points en deuxième mi-temps) : 39-38 à la 30’. Et le sort s’acharne. Un incroyable revers de fortune qui se traduit, illico, par un tout aussi incroyable revirement de situation. Les Finances prennent 10 longueurs d’avance sur des Versaillaises hors du coup. Impossible soudain de bien négocier la zone presse ! Contre toute attente, l’Entente ne s’effondre pourtant pas. Et réussit finalement le hold-up parfait. Un hold-up qui lui permet de truster la troisième place au classement, avec Gauchy. Avant de s’offrir un petit week-end de récuperation...