Fiche
technique :
Score : 77-64 (mi-temps : 46-33), 4 paniers à trois points, 22 lancers-francs sur 29, 19 fautes.
Points : Pham 16, Yem V. 16, Sephar 14, Monschau 6, Leynet 5, Mader 4, Ngoïe 3, Yem C., Ropa.
« Face à une équipe très jeune, mais plus complète que nous dans tous les compartiments de jeu, notre salut passait par de l’envie à se battre sur tous les ballons », note Christophe Lefort. Mais, ce dimanche, la volonté ne suffisait pas. Les Versaillaises ont craqué, minées par le défi physique imposé par la très belle formation de Calais : 77-64. Après un échauffement interminable, dû au retard des Nordistes et marqué par la blessure de Camille Maffi, les Franciliennes entrent pourtant bien vite dans le vif du sujet. Mais accusent tout aussi rapidement une baisse de régime : 19-19 à la 10’. Le deuxième quart-temps
tourne même au cauchemar : pas de rythme, pas de pugnacité, pas de lucidité... L’ELCV plonge dans un profond coma, tandis que Calais envoie contre-attaque sur contre-attaque : 33-46 à la pause. Puis, l’heure du réveil sonne. « Je me réjouis de notre réaction, souligne Christophe Lefort. En seconde mi-temps, nous sommes au-dessus en termes de combat et d’intensité. » Plus incisives et plus adroites, mais aussi plus concentrées sur le repli défensif et plus présentes dans la raquette, les Versaillaises grignotent leur retard : 55-62 à la 30’. Ca sent même bon le hold-up, quand, à trois minutes du buzzer, l’Entente raccroche à quatre longueurs : 60-64. Avant de s’écrouler de fatigue... « Ca s’est joué sur les rotations. Je n’ai pas pu faire tourner comme prévu. Nous avons consenti trop d’efforts, et lâché trop de gomme, pour pouvoir tenir jusqu’au bout. A la fin, nous subissons totalement », reconnaît le coach. « Je suis déçu comme après n’importe quelle défaite. A la différence qu’aujourd’hui nous avions affaire à une
équipe plus forte que nous. Et qu’il y a beaucoup de bonnes choses à retenir de notre prestation, comme le fait de n’avoir jamais lâché prise, mais d’être revenu dans le match... » La semaine prochaine, contre Sceaux, l’Entente sera-t-elle opérationnelle pendant quarante minutes ?