Fiche
technique :
Score : 73-72 a.p. (mi-temps : 30-36 - temps réglementaire : 63-63), 20 fautes (Mader éliminée), 23 lancers-francs sur 34, 5 paniers à trois points.
Points : Sephar 27, Yem C. 13, Pham 11, Yem V. 8, Mader 7, Monschau 3, Ropa 3, Leynet, Maffi, N’goïe.
La pilule est dure à avaler. « C’est une grosse déception », reconnaissait même Christophe Lefort suite à la défaite de ses filles à Olivet, après prolongation, par 73 à 72. « Nous avons fait la course en tête tout le match. Jusqu’à ce que notre adversaire, qui a le mérite de n’avoir jamais baissé les bras, l’emporte sur un coup de dés. » En première mi-temps, l’ELCV, « sérieux et collectif », a dominé les débats. Surtout à l’intérieur, où Mélanie Sephar (27 points) s’est illustrée par une belle agressivité vers le cercle : 30-36 à la pause. En seconde mi-temps, Versailles continue à mener le jeu et compte jusqu’à 9 longueurs d’avance. Mais, faute d’adresse (37% à deux points !), ne parvient jamais à « tuer le match » (45-50 à la 30’). Pis, en fin de partie, les bleues, de plus en plus fatiguées et de moins en moins lucides, commencent à multiplier les mauvais choix. Olivet en profite alors pour signer un fracassant retour. Et pour égaliser, à 6 secondes du buzzer : 63-63. En prolongation, l’Entente, emmenée par Christine Yem, retrouve un peu d’allant. Mais les locales s’accrochent toujours. Et passent devant, pour la première fois, à une poignée de secondes de la fin, sur un shoot désespéré ! Pour les Versaillaises, c’est le coup de grâce. Espérons qu’elles se remettront vite de ce hold-up. A l’image de leur entraîneur, qui philosophe : « En cas de victoire, rien n’aurait été acquis. En cas de défaite, rien n’est compromis... »
Avant match : Gravenchon
« Nous n’avons aucune crainte. Juste du respect. Comme face à n’importe quelle équipe de la poule. » Avant leur déplacement chez le leader, Gravenchon, les protégées de Christophe Lefort, actuelles quatrièmes du championnat, sont plutôt zen. Pas de pression sur leurs épaules. Une victoire ? Du bonus. Un beau cadeau avant la trêve de Noël... Mais pas question de partir la fleur au fusil pour autant. Après leur mésaventure d’Olivet, les Versaillaises ont à coeur de réagir. « J’espère qu’après une défaite aussi dure à digérer que celle d’Olivet, les filles auront suffisamment de ressources pour relever la tête et ne pas perdre confiance », note le coach. L’enjeu : raccrocher le wagon des seconds. Mais quel que soit le résultat, l’entraîneur se réjouit déjà de la première moitié de saison de son groupe : « Avec une équipe renouvelée à 60%, et compte tenu de notre calendrier, très compliqué, notre parcours est plus qu’honorable... »