Fiche
technique :
Score : 72-53 (mi-temps : 40-19), 15 fautes (dont une antisportive à Mader), 10 lancers francs sur 18, 5 paniers à trois points.
Points : Yem V. 16, Ropa 7, Mader 7, Pham 6, Sephar 6, Leynet 5, Yem C. 4, Monschau 2, Maffi, N'goïe.
Rendez-vous manqué... Jamais les Versaillaises n'ont été la hauteur de l'enjeu. Jamais elle ne se sont montré capables de relever le défi lancé par le leader de la poule. Dans ce duel au sommet, Gravenchon s'est donc fort logiquement imposé : 72-53. Pourtant, les bleues avaient démarré en trombe, en envoyant deux missiles à trois points consécutifs (0-6 à la 2'). Pur mirage. Tout à coup, c'est la débandade. L'ELCV se désunit complètement. Dépassée par les évènements au repli et incapable d'enquiller un seul panier, l'Entente s'effondre : 23-8 à la 10'. Au second quart-temps, les protégées de Christophe Lefort seront toujours aux abonnés absents. Dans tous les compartiments du jeu. Défense et rebond ? Néant. Collectif et adresse ? Zéro. Et les locales de profiter largement du coma profond de son adversaire : 40-19 à la pause. Au retour des vestiaires, les Franciliennes se réveillent. Enfin. Plus agressives et plus déterminées, elles reviennent rapidement à dix longueurs. Mais ce sursaut d'orgueil restera vain. Car Gravenchon n'entend pas lâcher prise, et se redonne vite un peu d'air : 48-34 à la 30'. Dans la dernière période, l'ELCV jouera bien son va-tout, en lançant un pressing tout-terrain. Et reviendra dans le match par à -coups. Mais le mal est déjà fait. Incapable de refaire totalement son retard, le groupe explose même physiquement dans les dernières minutes. Pas la tête, ni les jambes... « En première mi-temps, notre manque de combativité et de lucidité nous ont plongés dans un vrai cauchemar, enrage le coach. Réaction il y a eu, mais trop tard pour inquiéter le leader. Nous avons dû déployer trop d'efforts pour tenter d'inverser la tendance... Les vacances seront bienvenues, surtout pour recharger les batteries ! »