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Publié le 16 décembre 2006 par Gilles Leniau (Webmaster)XXX visites
Interview de M. Yvan Mainini

Après une saison sportive 2003

Interview de M. Yvan Mainini, Président de la Fédération Française de Basket, réalisée conjointement par le site de l'ELCV et les Nouvelles de Versailles, avant la cérémonie de labellisation de l'Ecole de Minibasket du club (13 décembre 2006).

M. Mainini bonjour. Quelle est votre appréciation de cette après-midi dans le club du Chesnay-Versailles ?

La labellisation d’une Ecole Française de Minibasket pour moi c’est est un moment très important. J’ai beaucoup de plaisir à voir tous ces enfants jouer et être ensemble. On est dans une démarche que je qualifierais presque plus de sociale que sportive, c’est quelque chose qui me paraît vraiment fondamental quant à l’approche du sport aujourd’hui. On ne peut pas savoir à l’âge de ces enfants, si ce seront des athlètes de haut niveau, mais je crois que c’est vraiment très bien qu’ils prennent beaucoup de plaisir à être ensemble et à pratiquer un jeu, et d’abord un jeu.

La labellisation existe-t-elle depuis longtemps ?

Ca fait cinq ou six ans, il y a un peu plus de 160 écoles labellisées en France, sur 4500 clubs, ce qui est à la fois beaucoup et peu. Contrairement à ce que tout le monde croit, les labellisations ne sont pas attribuées pour toujours, on en a enlevé une quinzaine ces dernières années.

Pour combien de temps sont attribuées les labellisations ?

Ca dépend des garanties apportées par les dirigeants, par le club. En général c’est attribué pour un an ou pour trois ans, ici ce sera attribué pour trois ans, puisque les garanties nous semblent suffisantes pour que ça tienne pour trois années. Après évidemment, il y a des contrôles, des vérifications de manière à voir si les gens respectent bien les valeurs sur lesquelles ils se sont engagés, la charte qu’ils ont signée avec nous.

Quelles sont les évolutions qu’on a pu constater dans les clubs qui ont été labellisés jusqu’à présent ?

Ce qui me plaît beaucoup c’est que la majorité des clubs qui ont des Ecoles Françaises de Minibasket, on les retrouve très souvent dans les championnats de France de jeunes en minimes, voire en cadets puisqu’on en arrive à peu près à cette période là. Je crois qu’il y a d’engagée une vraie structuration du club, c’est ce qu’importe à la Fédération, c’est que les clubs soient pérennes et qu’il y ait une vraie formation qui se passe avec un encadrement de qualité qui incontestablement est une garantie pour les parents, je crois que c’est quelque chose qui pour nous est essentiel. Le label, si on devait lui reconnaître une seule vertu, c’est la garantie pour les parents, c’est leur dire très clairement « mettez vos enfants dans cette école de basket, ils seront bien encadrés et vous n’aurez aucun souci par rapport à ce qu’il s’y passe Â».

Quel est l’objectif de la labellisation ?

C’était la parfaite garantie pédagogique en quelque sorte, qu’on obtient grâce aux valeurs qui sont portées, à la démarche qui a été faite par la Commission des Jeunes de la Fédération, puis à l’engagement des clubs et des dirigeants bénévoles, qui s’engagent à respecter un certain nombre de valeurs, à mettre en œuvre un certain nombre de pratiques, à respecter un certain nombre d’heures d’entraînement, etc. Mais on en parlera tout à l’heure puisque c’est l’objet de la remise qui va se dérouler, de remettre la charte pour que tout le monde puisse lire les valeurs portées par cette Ecole Française de Minibasket.

Est-ce que c’est quelque chose qui différencie le basket par rapport aux autres sports, aux autres Fédérations ?

Le Minibasket est depuis le début des années 60 une des forces de la Fédération. Il y a à l’intérieur, portée par le Minibasket, une forte volonté de citoyenneté, de responsabilisation des enfants et des jeunes. Je suis très heureux de voir ici des jeunes qui jouent dans les équipes, et pour moi c’est quelque chose de vraiment très important parce que l’esprit du Minibasket à l’origine c’était vraiment ça, en quelque sorte : les cadets entraînent, les minimes arbitrent, les benjamins tiennent la feuille de marque. C’est en fait toute une chaîne de responsabilités qu’on retrouve au travers de cette charte et dans un club comme ici. Donc ce sont des choses pour moi très très fortes, qui incontestablement assurent la pérennité des choses, c’est quelque chose d’essentiel.

Est-ce que la labellisation est quelque chose que vous voulez étendre ?

Notre volonté n’est pas de l’étendre, car on ne va pas abaisser le niveau des exigences. On souhaite porter la bonne parole, qu’il y ait plus de gens qui s’engagent, et qu’il y ait un peu plus de structuration dans pas mal de clubs. 4500 clubs sur le territoire national, c’est 1000 clubs de 20 licenciées ou moins. Donc dans ces clubs là, nous voulons inciter les gens à démarrer, même s’il n’y a pas de labellisation dans un premier temps. Mais la Commission des Jeunes travaille sur un autre projet, il n’a pas encore de nom, mais dont le but est de reconnaître ou agréer une structure globale de formation qui sera pyramidale, qui reconnaîtra l’étape d’après benjamins-minimes-cadets. Nous avons une volonté d’apporter à terme un soutien plus concret et pas simplement un label ou une effigie qu’on met dans un gymnase, au club qui s’engageront dans cette démarche.

Concrètement qu’apporte la labellisation pour le club ?

Il y a un peu de matériel donné aux enfants, des gadgets, c’est une reconnaissance un peu pour la fête de Noël qu’ils vont fêter tout à l’heure, mais ça ne se fait pas toujours au moment de Noël. Ce qui est apporté c’est la caution morale de la Fédération, on parle beaucoup de ça aujourd’hui, tout le monde a tendance à penser que c’est galvaudé parce qu’on est dans une société qui pense avant tout à combien ça rapporte, combien ça fait. C’est surtout quelque chose de fondamental dans la caution morale que ça apporte pour les parents, et pour les enfants qui y sont. Moi je suis ravi de savoir qu’ici il n’y a pas une Ecole de Minibasket, en réalité il y en a trois puisque ça se passe dans trois gymnases différents, qu’on a des garanties par rapport aux éducateurs, qu’il y a un vrai encadrement, et une vraie structure Ecole Française de Minibasket. Donc tout ça me va très bien, c’est quelque chose qui va dans le bon sens.

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur le championnat de Nationale 2 dans lequel évolue l’ELCV ?

Dans ce club il y a déjà eu en son temps des équipes de très haut niveau, féminines et masculines. Je pense qu’avoir une équipe de Nationale 2 dans cette agglomération du Chesnay Versailles est important, j’espère qu’elle se maintiendra. C’est la « poule de la mort Â», je l’ai dit à un des joueurs tout à l’heure qui est là, ça fait des années qu’on le sait, avec Boulogne, Vitré, Caen, etc. personne n’arrive jamais à monter. Je pense que le nouveau système mis en place par l’obligation imposée par la descente des clubs de Pro B qui va faire qu’il n’y a que deux montées est peut-être favorable à cette poule parce qu’en fait indirectement c’est peut-être deux clubs de cette poule qui vont accéder à la Nationale 1. C’est quelque chose qui va dans le sens d’une équité sportive plus importante, plutôt que de donner automatiquement une montée au vainqueur de chaque poule.

M. le Président, merci pour votre présence et votre soutien. 


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