Fiche
technique :
Score : 72-59 (mi-temps : 40-26), 19 fautes (Monschau éliminée), 13 lancers-francs sur 22, 4 paniers à trois points.
Points : Pham 13, Sephar 12, Leynet 12, Yem V. 11, Mader 10, Monschau 7, Yem C. 3, Maffi 2, Ropa 2, Pruneau.
Après leur piètre prestation du match aller, les Versaillaises avaient à coeur de montrer leur vrai visage à leurs voisines de Palaiseau. Mission accomplie ! L’ELCV a maîtrisé ce derby de bout en bout, en comptant parfois jusqu’à 20 points d’avance ! « Nous savions que nous n’avions pas droit à l’erreur, qu’il fallait rentrer immédiatement dans le match, analyse Christophe Lefort. C’est ce que nous avons fait, et de la meilleure manière, tant en attaque qu’en défense. » Au coup d’envoi, la raquette yvelinoise est imprenable, l’accès au panier verrouillé. Les bleues, qui récupèrent ainsi ballon sur ballon, déploient alors leur jeu rapide. Avec brio. La cerise sur le gâteau ? Les shooteuses, servies par d’excellentes fixations, sortent l’artillerie lourde. Et font mouche presque à tous les coups : 28-14 à la 10’. Puis la partie s’équilibre. « Avec la fatigue, notre adresse a baissé peu à peu, remarque l’entraîneur. Mais notre combativité et notre concentration nous ont permis de maintenir notre adversaire à distance. » Bilan à la pause : 40-26. A la reprise, l’Entente, mise sous pression par Palaiseau, peine un peu à retrouver ses marques, et encaisse un cinglant 10-0. La panique ? Pas du tout ! Illico, les vaillantes petites bleues repartent de plus belle. Poussées par un public en délire, elles s’appuient même sur leur collectif pour accroître leur avance : 62-45 à la 30’. « Leur regain d’agressivité et leur remontée au score auraient pu nous déstabiliser, voire nous faire craquer, note le coach. Mais les filles sont restées soudées et lucides. Il a finalement suffi de quelques réglages pour qu’elles reprennent un avantage conséquent, qu’elles garderont d’ailleurs jusqu’au coup de sifflet final. » Et pour les Versaillaises, cette victoire, c’est presque le jackpot ! Les voilà seules troisièmes au classement, à une encablure du dauphin. « Je tire un grand coup de chapeau à mes joueuses, qui ont consenti beaucoup d’efforts pour préparer cette rencontre, souligne Christophe Lefort. Leur travail est récompensé. » Et la semaine de repos qui commence s’avère tout aussi méritée !