Fiche
technique :
Score : 51-38 (mi-temps : 28-18), 19 fautes, 4 paniers à trois points, 13 lancers-francs sur 22.
Points : Pham 11, Mader 11, Yem V. 9, Sephar 6, Yem C. 5, Ropa 5, Monschau 2, Leynet 2, Maffi, Pruneau.
« C’est une victoire au courage », savoure l’entraîneur Christophe Lefort, après que son équipe l’a emporté sur son rival, Saran, par 51 à 38. « Ce n’est pas notre plus belle prestation de l’année, mais tout de même une vraie performance défensive, insiste le coach de l’ELCV. Saran est une formation très grande, très physique, très homogène, qui affiche l’une des toutes meilleures attaques de la poule. Mais c’était sans compter sur notre mental et notre détermination défensives, qui nous permettent de traverser bien des orages. Et notamment cette entame de match, où, offensivement, nous avons failli sous la pression. »
Au coup d’envoi en effet, Versailles se montre frileux. Timoré. Peut-être un peu paralysé par l’enjeu... Certes, les bleues se créent de bonnes occasions. Mais n’arrivent pas à concrétiser. Laminées au rebond et bien trop maladroites, elles se laissent totalement submerger : 4-12 à la 7'. Avant de se ressaisir. Avec brio ! Enfin libérées, les Franciliennes, emmenées par un public en délire, sonnent la charge. Grâce à un regain d’adresse, elle passent même un 20-0 à leurs adversaires, avant que la rencontre ne s’équilibre, juste avant la pause : 28-18.
Au retour des vestiaires, la tension est palpable. Petit à petit, la rencontre tourne à la guerre de tranchées. Saran réussit bien une petite percée offensive, pour revenir à une longueur. Mais les Versaillaises, très soudées, resserrent encore les rangs et repoussent alors vaillamment tous les assauts adverses : 41-35 à la 30’. En fin de partie, la muraille bleue devient même infranchissable ! Face à l’agressivité à toute épreuve des Franciliennes, Saran ne parvient plus à trouver le chemin du panier. Du coup, en attaque, l’ELCV n’a plus qu’à faire tourner le ballon et à gérer son avance, jusqu’au coup de sifflet final. C’est gagné !
La cerise sur le gâteau : la défaite du leader contre Olivet, qui permet à l’Entente de se hisser à la première place, ex-aequo avec Gravenchon. « Mes filles se sont donné les moyens, par leur investissement et par leur travail, de s’inviter dans le haut de tableau, se félicite Christophe Lefort. Mais, à trois journées de la fin du championnat, nous espérons une plus belle récompense encore. Mathématiquement, rien n’est fait... » Pour monter en Nationale 2, l’ELCV doit remporter deux matchs sur trois. Avant le déplacement à Arras, dans deux semaines, le suspense reste entier...