Quart de finale :

ELCV-Nantes : 53-66 (mi-temps : 24-25), 18 fautes, 9 paniers à trois points, 6 lancers-francs sur 8.
Points : Pham 21, Monschau 9, Yem C. 6, Yem V. 4, Ropa 4, Sephar 3, Maffi 2, Leynet 2, Mader 2, Pruneau..

Match d'appui pour la cinquième place :

ELCV-Franconville : 81-74 (mi-temps : 45-41), 16 fautes, 9 paniers à trois points, 10 lancers-francs sur 16.
Points : Yem V. 18, Pausé 15, Sephar 10, Monschau 8, Pham 7, Yem C. 7, Mader 6, Ropa 5, Leynet 5, Pruneau.

Ce fut l’apothéose d’une saison exceptionnelle, déjà couronnée par une montée à l’échelon supérieur. Ce week-end à Châteauroux, l’ELCV se disputait, avec les sept autres meilleures équipes de Nationale 3, le titre de champion de France. Mais même les plus belles aventures ont une fin. Les protégées de Christophe Lefort ont chuté samedi soir en quart de finale, face à Nantes, par 66 à 53. « Nous ne sommes pas déçus, insiste le coach. Notre objectif numéro 1 était de savourer ce grand moment. Pour nous, c’était la cerise sur le gâteau. Une cerise minuscule sur un gâteau énorme ! Même si nous nous déplacions sans pression, nous avons tout de même abordé ce duel au sommet avec beaucoup d’application et de sérieux. Si bien que le score ne reflète pas du tout la physionomie du match. Les deux équipes se sont tenues dans un mouchoir de poche pendant 38 minutes, et tout s’est joué dans le money time. »

Après un premier quart-temps difficile pour les Parisiennes, marqué par la blessure de Camille Maffi et la sortie de Valérie Yem, vite pénalisée de 3 fautes, les blanches et les vertes vont longtemps jouer au chat et à la souris. Nantes fait main mise sur la raquette. Versailles répond à longue distance, notamment par Julie Pham (6 paniers à trois points dans la partie). Le hic : l’Entente ne parvient pas vraiment à tirer son épingle du jeu à l’intérieur et se fait manger au rebond. Impossible alors de décrocher son adversaire. A la pause, c’est le statu quo : 24-25. Au retour des vestiaires, Nantes continue de s’appuyer sur sa défense de zone pour faire déjouer les Franciliennes. Et décolle légèrement, avant que Versailles ne renverse la vapeur, en prenant les commandes par 44 à 42. « Le coup de rein final fut à l’avantage des Bretonnes, qui ont su profiter de notre petite baisse de régime en défense », analyse l’entraîneur. C’est Diop (20 points en seconde mi-temps !) qui, en faisant un carnage sous les panneaux, assène alors le coup de grâce à l’ELCV. « La clef de la partie, c’était l’adresse, reconnaît Christophe Lefort. Hélas, elle ne fut pas au rendez-vous... Néanmoins, au vu du niveau de jeu des autres équipes, nous avons constaté avec plaisir que notre première place de la poule E n’était pas usurpée... »

Pour preuve, le dimanche, lors du match de classement, les Versaillaises ont pris le dessus sur leurs voisines et amies de Franconville, également éliminées en quart de finale. L’ELCV avait ce jour-là de bien meilleures cartes dans son jeu que la veille, et notamment un collectif plus fluide, un rebond plus solide, et une adresse reconquise, à l’image de Delphine Pausé, qui a remplacé Camille Maffi au pied levé et « fait valoir ses qualités de shooteuse » (5 paniers à trois points). Autre atout, et non des moindres : le jeu intérieur yvelinois avait retrouvé tout son éclat, comme en témoignent les 18 points de Valérie Yem, « tranchante et décisive », dixit le coach. Résultat : à la mi-temps, l’Entente a déjà pris les rênes (45-41). Et continuera de faire la course en tête jusqu’au coup de sifflet final, sur le score de 74 à 81. « Le bilan du week-end reste donc très positif. Nous ne sortons pas bredouilles de ce tournoi. Et, après une nuit très courte, très agitée et très festive, nous avons apprécié de finir sur un agréable petit derby, dans une ambiance décontractée... » Et Christophe Lefort de conclure, ravi : « Nous finissons la saison comme nous l’avons commencée, dans la victoire et dans la bonne humeur ! »