Les Nouvelles des Yvelines : « Une défaite au goût amer ». |
Article des Nouvelles des Yvelines du mercredi 3 Novembre 2004
Fiche
technique :
Score :
60 - 58 (mi-temps : 27 - 34), 26 fautes (2 joueuses éliminées : De
Fautereau et Panou), 8 lancers-francs sur 13, deux paniers à trois points
Points : Boucabeille 13, Alquier 12, Dumont 9, Monschau 6, Panou 5, Sephar
5, De Fautereau 4, Leynet 2, Pausé 2, Maffi.
Dégoût, colère, rage… Après
que le coup de sifflet final a retenti dans la salle surchauffée de La
Glacerie, les filles, le staff technique et les irréductibles supporters de
l’ELCV qui avaient fait le déplacement, ont peiné à trouver le mot juste.
Le mot qui donnerait toute la mesure de leurs sentiments, après cette défaite
sur le fil, par 60 à 58. Car c’est peu dire que les Versaillaises ont maîtrisé
la partie, et de bout en bout. « Vraiment,
mes joueuses ont offert une belle prestation, insiste Michaël
Guillaume. Elles étaient présentes en défense,
et ont surtout montré de bonnes valeurs collectives et individuelles. »
Et d’ajouter, indigné : « Malheureusement,
toutes les données n’étaient pas entre nos mains. Et notamment
un paramètre de taille : l’arbitrage ! Si
La Glacerie recolle au score dans la dernière période, c’est bien parce que
l’on nous sanctionne de 13 fautes contre trois ! Soit, en dix minutes,
plus de fautes sifflées contre nous que contre elles en quarante minutes !
»
Dès
la première mi-temps, l’Entente prouve, à l’image d’Elodie Panou,
toujours très incisive, qu’elle est bien décidée à prendre le contrôle de
la partie. Sandra Boucabeille (13 points), sur un nuage, coule alors l’armada
normande grâce à des missiles longue portée. L’ELCV prend le commandement :
27 – 34 à la pause. Au retour des vestiaires, Versailles, emmené par Elodie
de Fautereau, vaillante en défense, et par Audrey Alquier, intrépide dans la
raquette, poursuit sa quête du Graal. A 39-50 à dix minutes de la fin,
l’Entente croit même apercevoir le bout du tunnel. Mais la riposte est
violente ! La rencontre tourne soudain au pugilat. Tandis que les bleues ne
peuvent plus s’approcher du cercle sans se faire boxer à qui mieux-mieux, les
Normandes, elles, grignotent leur retard sur la ligne des lancers-francs.
Jusqu’à passer devant dans les dernières secondes, sous le regard médusé
du banc et du public versaillais : 60-58. Le match est alors plié, dans
l’agitation générale. Mais, pour affronter sereinement Boves ce dimanche,
l’ELCV devra bien vite ravaler cette cruelle déception…
|