Les Nouvelles des Yvelines : « Récital de l’ELCV ». |
Article des Nouvelles des Yvelines du mercredi 10 Novembre 2004
Fiche
technique :
Score : 78 - 51
(mi-temps : 39 - 27), 17 fautes, 15 lancers-francs sur 25, trois paniers
à trois points
Points :
Boucabeille 16, De Fautereau 16, Dumont 12, Monschau 10, Leynet 10, Alquier 8,
Valibus 4, Panou 2, Pausé, Sephar.
Ce
week-end, pour son retour dans son fief du Chesnay au parquet flambant neuf,
l’ELCV a joué l’une des plus belles partitions de ce début de saison, en
écrasant Boves, par 78 à 51. Pourtant, au coup d’envoi, la défense
versaillaise a émis quelques couacs. Dans les premières minutes, les bleues
démarrent en effet plutôt piano piano. Mais Sandra Boucabeille (16 points),
par son adresse et sa vivacité, donne rapidement le la à ses coéquipières.
Et tout le collectif de se mettre
au diapason, en enchaînant contre-attaque sur contre-attaque. A la clef,
un tonitruant 26 – 15 en dix minutes. Dans le deuxième quart-temps,
par contre, se joue une tout autre musique, moins enlevée. Les bleues, qui
n’arrivent pas toujours ni à trouver le bon tempo ni à faire mouche sous
les panneaux, peinent à concrétiser leur avance : 39 – 27 à la
pause. Après l’entracte, la symphonie yvelinoise, sous la baguette d’une
Elodie de Fautereau étincelante (16 points), repart toutefois de plus belle.
Avec maestria, l’ELCV se déchaîne pour porter son avance à 64 – 32 à
dix minutes du buzzer. « Notre troisième quart-temps, dans lequel
nous assenons un 25 – 5 à nos adversaires,
est tout à fait remarquable, se réjouit Dorian Capitolin,
l’assistant coach de l’Entente. Quand nos cinq joueuses sont autant
concentrées sur le collectif défensif et que nous pouvons dès lors
déployer du jeu rapide, pas de doute, notre équipe est vraiment
irrésistible. » Le match est déjà plié. Dans le final, Boves
profite néanmoins d’un regain d’adresse à trois points et d’un
relâchement versaillais, pour réduire la marque. « Je suis très
satisfait de la prestation de mes intérieures, Elodie de Fautereau,
Stéphanie Dumont et Audrey Alquier, qui ont dominé leur sujet, conclut
le chef d’orchestre versaillais, Michaël Guillaume. Globalement, face à
une équipe qui accuse actuellement une baisse de régime, les filles ont
réalisé un match sérieux et appliqué, et ont bien exploité les ballons
gagnés. » Espérons que dimanche prochain, à Franconville, l’ELCV
continuera à égrener ce joli refrain…
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