Les Nouvelles des Yvelines : « l’ELCV craque après une remontée fantastique »
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Article des Nouvelles des Yvelines du mercredi 5 octobre 2005
Fiche
technique :
Score final : 62-69 (mi-temps :
29-45), 15 fautes, 13 LF sur 20, 3 paniers à trois points.
Points : Pham 13, Alquier 12, Sephar 11, Boucabeille 8, Leynet 6, Renaud
4, De Fautereau 3, Panou 3, Monschau 2, Houston.
Les Versaillaises ont deux visages. Face au Havre, qui descend de
l’échelon supérieur, les protégées de Christophe Salvi ont connu un énorme
passage à vide, avant de se réveiller, en fin de partie. Mais trop tard !
Les visiteuses l’emportent en effet 62 à 69. Dès le coup d’envoi, les
bleues sont fébriles. Trop timorées en attaque et passives en défense,
elles subissent immédiatement le rythme imposé par leurs adversaires. « Je
ne sais pas ce qui s’est passé, tente de comprendre l’entraîneur. Etait-ce
parce que c’était le premier match à la maison, parce qu’il y avait du
monde dans les tribunes, ou parce que Le Havre était annoncé comme une
grosse équipe ? Toujours est-il que nous ne sommes pas bien rentrés
dans la partie. Longtemps, nous avons cherché des solutions, en vain... »
Dès le premier quart-temps, l’Entente plie face aux assauts ravageurs de
Basse (15 points) dans la raquette : 16-23. Complètement hors-sujet, les
Versaillaises n’arrivent toujours pas à redresser la barre, malgré les
efforts de Sephar et Alquier sous les panneaux, et de Boucabeille à
mi-distance : 29-45 à la pause. Au retour des vestiaires, le public espère
un sursaut de ses troupes. Mais un vent de panique souffle sur le gymnase
Bel-Air, alors que les Havraises, emmenées par Verdet (14 points), font des
ravages en contre-attaque, et creusent l’écart : 29-53 à la 24’.
Puis, soudain, Julie Pham (13 points) et Aline Leynet sortent l’artillerie
lourde et multiplient les missiles longue portée. C’est l’heure de la révolte
pour les bleues, qui serrent enfin les rangs en défense. Ce magnifique
sursaut d’orgueil permet ainsi de grignoter le retard, et de revenir à
60-62. Mais cette débauche d’énergie ne suffit pas. Deux paniers à trois
points de Brestovanska (21 points) sonnent le glas des espoirs versaillais. « On
aurait pu faire un hold-up, mais on a mal négocié des ballons clés,
analyse le coach. Je ne suis pas déçu pour autant, car mes filles ont
fait preuve de belles ressources mentales pour revenir dans le match.
Maintenant, à nous de concrétiser ces efforts, dimanche, à Sceaux. »
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